Journal du 3ème Groupe de Transport

Journal interactif des anciens tringlots sahariens du 3ème GT et autres sahariens

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5 participants

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard

    Alain BROCHARD
    Alain BROCHARD


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard

    Message  Alain BROCHARD 22.01.11 15:38

    Bonjour à tous

    Pour répondre à l’invitation de Jean-Marie, je vous propose une autre visite en mer, celle du magnifique phare de Cordouan situé sur ma commune.
    À plus tard
    Amitiés
    Alain


    http://cordouan.pagesperso-orange.fr/Cordouan.htm
    Jacques VENERI
    Jacques VENERI


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Le PIC du MIDI de BIGORRE

    Message  Jacques VENERI 22.01.11 18:53

    Bonjour à tous,

    Pour répondre à l'invitation de Jean Marie, je vous propose une autre visite, mais cette fois à la montagne: le Pic du Midi de Bigorre situé dans ma région Midi Pyrénées.
    Bonne visite.
    Amitiés.

    Jacques


    http://fr.wikipedia.org/wiki/pic_du_midi_de_bigorre


    Panoramique du Pic du Midi: plusieurs photos à 360°
    http://www.picdumidi.com/picdumidi.htm
    Jean-Marie LE MOING
    Jean-Marie LE MOING


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Re: Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard

    Message  Jean-Marie LE MOING 22.01.11 19:53

    Bonjour à tous ,
    Salut Alain , Jacques ,Jean Marie

    Merci de nous présenter chacun votre belle région ,
    Espérons que tout nos camarades sahariens vont faire de même
    Je pense que nous ferons le tour de France

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Mont_s10

    Amicalement
    Jean Marie
    Henri CASTEL
    Henri CASTEL


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Du Mont StMichel au Mascaret en passant par Fort Boyard et Cordouan

    Message  Henri CASTEL 23.01.11 16:20

    Bonjour à tous

    C'est dans l'estuaire de la Gironde que se forme le Mascaret
    C'est une vague déferlante qui remonte laDordogne et la Garonne
    à une vitesse de 15 ou 30 Km/Heure selon le coefficient de la marée,et sur
    cent kilométres environ. C'est à Podensac que de nombreux surfeurs viennent exercer leur talent,cela se passe à quelques centaines de métres de mon domicile
    .

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard 03110

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard 04110

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard 07110

    Amicalement Henri


    Dernière édition par Henri CASTEL le 28.04.11 9:22, édité 1 fois
    Alain CHUETTE
    Alain CHUETTE


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Re: Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard

    Message  Alain CHUETTE 24.01.11 0:08

    Bonsoir à tous ,

    Avant la région, je vais commencer par vous présenter ma Ville.


    La ville de Petit-Couronne

    Petit-Couronne est une ville, située dans le département de la Seine-Maritime et la région de Haute-Normandie. Ses habitants sont appelés les Couronnais et les Couronnaises.
    La commune s'étend sur 12,8 km² et compte 8 800 habitants
    Entourée par les communes de Val-de-la-Haye, Le Grand-Quevilly et Saint-Étienne-du-Rouvray, Petit-Couronne est située à 3 km au Sud-Ouest du Grand-Quevilly la plus grande ville au alentour.
    Située à 27 mètres d'altitude, Le fleuve la seine est le principal cours d'eau qui traverse la ville de Petit-Couronne.
    La commune est proche du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande à environ 4 km.

    Couronne serait à l'origine du mot Corholm, mot d'origine scandinave désignant une terre entourée d'eau (holm) dans une courbure.


    Au fil du temps...


    Préhistoire.
    La petite vallée couronnaise est habitée. Un monolithe (menhir de la Pierre d'Etat) découvert à la fin du XIXe siècle atteste de la présence d'une population de l'ère néolithique.

    Période gallo-romaine
    Deux voies traversent la commune dont l'une, très fréquentée, relie Rotomagus (Rouen) à Lutèce (Paris) via Ugade (Caudebec-les-Elbeuf).
    C'est près de cette voie qu'est retrouvé un trésor monétaire datant de 260 après J-C.

    Authentique "Eden agricole", dès l'arrivée des premiers colons néolithiques et jusqu'à la fin du XIXe siècle, Petit-Couronne profite d'un profil de paysages et d'une situation géographique très favorables. Longtemps, les prairies de la commune ont fait partie des rares à être fauchées. La Seine, fleuve sauvage, fertilisait les terres par ses débordements réguliers, plus ou moins faciles à maîtriser avant la construction des premières digues protectrices et une pratique raisonnée de l'irrigation. Le foin récolté bénéficie alors à Rouen, toute proche, mais aussi à Paris, vers 1650, via la Seine.
    Loin de s'éteindre avec la révolution industrielle, labourage et pâturage survivent jusqu'au milieu du XXe siècle où la commune de 2800 âmes compte encore 12 fermes de 30 à 40 hectares. En 1965, André Grouvel, ancien conseiller municipal, restait le seul exploitant agricole encore en activité.

    Les 'Mâqueux d'peisson'

    Fille de Bacchus et nymphe de Cérès, la Seine est porteuse de vie et ne manque pas de générosité pour ceux qui savent l'exploiter. Qui s'en douterait ? Jusqu'en 1891, la seule industrie mentionnée pour Petit-Couronne dans les livres de géographie est la pêche. A cette époque, ce sont des wagons entiers de poissons qui partaient de la boucle de la Seine à destination de la capitale. En amont de cette chaîne de production, des dizaines d'hommes d'équipage couronnais embarquent chaque matin sur leurs grandes sennes (quatre ou cinq par barque, suffisamment pour manoeuvrer des filets de 200m de long et de 8m de hauteur). On vivait alors au rythme des crues et des marées. Ainsi de février à juillet 1882, année exceptionnelle, trente saumons étaient pris chaque jour à Petit-Couronne. La richesse de la faune piscicole ne devait du reste rien au hasard mais plutôt aux naturalistes du XIXe siècle, qui avaient introduit en Seine de nombreuses espèces telles que la truite arc-en-ciel, la carpe argentée ou le poisson-chat. La pollution croissante et la disparition des saumons et des esturgeons sonnent le déclin de la profession. A force de rétrécissement, de transformations et de dragages, le lit du fleuve se creuse, les longues herbes disparaissent et les poissons manquent d'oxygène. Entre 1930 et 1955, la population de pêcheurs de Petit-Couronne passe de vingt à deux.

    Le dernier pêqueux. De 1836 à 1936, la famille Billard aura donné naissance à 41 pêcheurs, père, fils, frères, oncles et neveux. Derniers de cette longue lignée, Ismaël Billard et son cousin Armand. Le premier restera sur les registres officiels comme le dernier pêcheur en Seine, habilité à prélever des poissons servant à repeupler les étangs. Le second s'est éteint le 3 janvier 2004, à 95 ans, après avoir oeuvré jusqu'au bout pour la préservation des traditions et des savoirs locaux.

    Coques en docks
    Du fleuve à l'océan, une nouvelle page de l'activité industrielle de Petit-Couronne commence à s'écrire sur la base écossaise de Scapa Flow. C'est là que le 21 juin 1919, la flotte allemande se saborde et rompt l'accord d'armistice du 11 novembre 1918. A titre de compensation, la France reçoit deux docks flottants (structures métalliques flottantes en forme de U munies de ballasts permettant leur immersion). Rouen reçoit un des engins en 1921, mais victime de son succès le dock se rével vite incapable de satisfaire la demande.



    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Doques10

    A suivre.


    Amicalement,
    Alain.



    Alain CHUETTE
    Alain CHUETTE


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    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Empty Re: Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard

    Message  Alain CHUETTE 25.01.11 1:07

    Bonsoir à tous,

    Suite,

    La VILLE de PETIT COURONNE en IMAGES


    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard P_t_c11

    Les armes de la commune de Petit-Couronne se blasonnent ainsi :
    D’azur à l’ancre de marine d’argent, aux deux flambeaux d’or passés en sautoir, brochant sur le tout, surmontés de trois têtes de lion arrachées cousues de gueules, rangées en chef, soutenues d’un filet ondé aussi d’argent


    L’EGLISE SAINT AUBIN

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Eglise11

    Cette église de la fin du XVIIème (1691), possède quelques objets classés :
    une Vierge à l’enfant XVIème restaurée au XIXème et deux peintures XVIIème
    «’Le Christ enfant’ et la ‘Sainte Famille’, restaurées en 1960.
    Les sculptures des stalles proviendraient des Chartreux de Rouen


    Saint Aubin, évêque d’Angers mort en 550.
    Trente quatre églises en Seine Maritime, ainsi que trois chapelles
    Sont dédiées à ce Saint. Elles témoignent des campagnes d’évangélisation
    Rurales de la fin du VIème siècle et du début du VIIème, époque probable
    De la fondation de la paroisse de Petit Couronne.


    La MAISON des CHAMPS des CORNEILLES

    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard 76-cor10

    Acheté en 1608 par le père de Pierre Corneille pour dit-on, protéger sa famille contre la peste qui sévissait alors à Rouen,
    ce manoir a été revendu par le fils du poète en 1686.
    Acheté par le département en 1874, il a été, après restauration, transformé en musée, ouvert au public des 1879.


    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Pierre11

    Le manoir Corneille, transformé en musée départemental.

    Les essentages d’ardoise en bois sur les colombages, sont flambants neufs.
    Le premier gardien conservateur du musée arbore son nouveau costume et ses médailles.


    Le CHÂTEAU des TOURELLES

    On comptait jusqu'à quatre châteaux à la moitié du XXe siècle: du château Cordonnier, il ne reste plus rien depuis la Seconde Guerre Mondiale. Idem pour le château Cavelier, bombardé et détruit après la guerre. Enfin, en 1987, les derniers vestiges du château du Rouvray disparaissaient après que le site eut été laissé à l'abandon.

    Léopold Naguet de Saint-Vulfran (maire de la commune de 1862 à 1875), estima un jour que sa particule valait bien un édifice et se décida en 1861 pour une demeure d'inspiration gothique : le Château des Tourelles était né


    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard Cpa_ch11

    Les armes de la famille auraient figuré un temps sur les grilles, rappelant les origines des Naguet de Saint-Vulfran dont le fief était situé près de Pont Audemer. Les deux tourelles asymétriques qui valent au château son appellation flanquent chaque angle de la façade, respectant scrupuleusement l'alternance de briques rouges et blanches. En pleine Première Guerre Mondiale, la Société des hauts-Fourneaux devient propriétaire des lieux et y loge ses cadres dirigeants. Elle cèdera le château à la Ville en 1980 qui l'aménagera en 1996 pour accueillir les enfants de la halte-garderie.



    Le THEATRE de VERDURE

    Authentique agora en plein coeur de la ville, le Théâtre de Verdure de 2500 places s'impose comme un haut lieu de la culture... et de la flânerie. Au carrefour des festivals, des fêtes et des célébrations, cet amphithéâtre écologique s'inscrit dans un ensemble harmonieux qui fait tout le charme et l'originalité du square Pierre Corneille.


    Du Mont St Michel en passant par Fort Boyard 20819711

    Et....les trésors chachés

    La plaque commémorative

    A la Libération, les troupes allemandes en déroute traversent fréquemment la commune. Des Petit-Couronnais prennent l'habitude de se réfugier dans des grottes situées alors en pleine campagne, loin des zones à risque que sont la route nationale, la Seine ou les docks flottants. Cette plaque se trouvant rue de la Pierre d'Etat rappelle qu'en ce lieu 12 victimes civiles ont trouvé la mort lors du bombardement du 26 août 1944.



    Le Menhir de la Pierre d'état


    Cette pierre calcaire de 2,20 X 2,50m reste relativement mystérieuse.
    Il semble qu'elle provienne d'un gisement erratique de calcaire situé à Milthuit. Un second menhir se dressait autrefois dans la forêt, il a été placé en 1838 dans le cimetière monumental de Rouen pour servir de stèle funéraire à l'archéologue Hyancinthe Langlois (1777-1837).
    Au siècle dernier, la forêt recelait plusieurs autres pierres de forme identique mais de dimension plus modeste. Rien ne permet de savoir si elles constituaient des édifices culturels ou des délimitations géographiques.


    La tombe de Joseph Delattre

    Vers l'âge de 40 ans, Joseph Delattre, peintre (1858-1912), est l'un des chefs de file de l'école de Rouen. Séduit par la qualité des paysages, il s'installe à Petit-Couronne, où il finira ses jours. Il fonde un cercle au café de Melle Drouard, où sont exposées ses toiles ainsi que celles de ses amis et élèves.
    (Sa sépulture est au cimetière de la ville)


    Amicalement,
    Alain.




















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