Le récent sujet du vol de munitions sur le site de Miramas me revient une petite anecdote lorsque j'étais affecté dans un dépôt de munitions en Allemagne.
En 1961, je me trouvais en Allemagne dans un des plus grands dépôts de munitions de l'armée française qui l'avait récupéré de l'ancienne armée allemande à la fin de la guerre.
Tout ça pour vous dire que c'était un dépôt important sur plusieurs hectares, la caserne où logeait la compagnie se situait à plusieurs kilomètres
Le dépôt comme il se doit entouré d'une double allée de barbelé et gardé par les FAMO (j'explique les famo c'étaient des civils qui travaillaient pour l'armée française en gros des vigiles armés avec un uniforme bleu foncé et une casquette type allemand un peu comme les CRS).
Les Famo avec leurs chiens patrouillaient 7 jours sur 7, jour et nuit, dans la double enceinte de barbelé , ils avaient autour du cou un appareil qu'on appelait un mouchard et pendant leur patrouille ils devaient enregistrer leur passage (à certains endroits du parcours il y avait des clefs toutes différentes que la patrouille devait introduire dans le mouchard pour enregistrer son passage) le lendemain l'officier relevait la bande de papier enregistrée pour constater que la patrouille avait bien effectué son circuit, la clef indiquait le n° de la clef qui désignait l'endroit, l'heure, et le jour.
Vous vous demandez où je veux en venir avec mon anecdote ?
Une nuit un officier de chez nous est monté au dépôt de munitions, et a surpris les Famo tous attablés dans le poste de garde en train d'enregistrer les mouchards avec des doubles de toutes les clefs, ils avaient trouvé la combine pour ne pas faire les rondes quand les militaires étaient repartis à la caserne.
Vous vous doutez bien que ça a fait un certain scandale, au niveau de la caserne (personnellement je crois que l'affaire a été étouffée) les mêmes famo ont continué à faire leur ronde.
A partir de ce jour, un service de garde au dépôt de munitions pour surveiller les famo qui consistait à circuler en jeep entre les deux rangées de barbelés quand il n'y avait plus de militaires au dépôt.
Voila j'espère que je n'ai pas été trop long et clair excusez les fautes.
Amitiés
Paul
En 1961, je me trouvais en Allemagne dans un des plus grands dépôts de munitions de l'armée française qui l'avait récupéré de l'ancienne armée allemande à la fin de la guerre.
Tout ça pour vous dire que c'était un dépôt important sur plusieurs hectares, la caserne où logeait la compagnie se situait à plusieurs kilomètres
Le dépôt comme il se doit entouré d'une double allée de barbelé et gardé par les FAMO (j'explique les famo c'étaient des civils qui travaillaient pour l'armée française en gros des vigiles armés avec un uniforme bleu foncé et une casquette type allemand un peu comme les CRS).
Les Famo avec leurs chiens patrouillaient 7 jours sur 7, jour et nuit, dans la double enceinte de barbelé , ils avaient autour du cou un appareil qu'on appelait un mouchard et pendant leur patrouille ils devaient enregistrer leur passage (à certains endroits du parcours il y avait des clefs toutes différentes que la patrouille devait introduire dans le mouchard pour enregistrer son passage) le lendemain l'officier relevait la bande de papier enregistrée pour constater que la patrouille avait bien effectué son circuit, la clef indiquait le n° de la clef qui désignait l'endroit, l'heure, et le jour.
Vous vous demandez où je veux en venir avec mon anecdote ?
Une nuit un officier de chez nous est monté au dépôt de munitions, et a surpris les Famo tous attablés dans le poste de garde en train d'enregistrer les mouchards avec des doubles de toutes les clefs, ils avaient trouvé la combine pour ne pas faire les rondes quand les militaires étaient repartis à la caserne.
Vous vous doutez bien que ça a fait un certain scandale, au niveau de la caserne (personnellement je crois que l'affaire a été étouffée) les mêmes famo ont continué à faire leur ronde.
A partir de ce jour, un service de garde au dépôt de munitions pour surveiller les famo qui consistait à circuler en jeep entre les deux rangées de barbelés quand il n'y avait plus de militaires au dépôt.
Voila j'espère que je n'ai pas été trop long et clair excusez les fautes.
Amitiés
Paul