Bonjour à tous,
La grande aventure des camions WILLEME commence après la première guerre mondiale.
Même si la fin de celle-ci génère une grande liesse populaire les pertes humaines des deux camps ont été énormes et,
contrairement à ce que l’on peut penser, pour certaine industrie comme l’automobile et les poids lourds c’est le début d’une période sombre.
En effet, les constructeurs de camions comme RENAULT, BERLIET, PANHARD, SOMUA, LAFFLY... ont livrés des milliers de camions aux forces alliées entre 1914 et 1918 et l’armistice signé le 11 novembre 1918 mettent un terme à ces commandes militaire de grande ampleur.
Mais la n’est pas le pire. L’armée Française, qui faisait une grande consommation de camions, se retrouve du jour au lendemain avec un énorme excédent de châssis par rapport à ses besoins en temps de paix. Elle dispose d’un grand nombre de camions neufs livrés par les constructeurs Français mais aussi par les Etats Unis.
Faute d’en avoir l’usage, le ministère de la guerre décide de s’en débarrasser à des prix modiques et, de ce fait, les constructeurs en plus d’avoir moins de commandes se trouvent concurrencés par des véhicules de leur propre marque... Certain comme ARIES ou CHENARD & WALKER... ne s’en relèveront pas.
Curieusement ce contexte va voir l’apparition de nouvelles marques comme WILLEME et LAVIGNE qui vont débuter leurs activités en récupérant et en transformant ces camions des surplus.
Louis WILLEME s’oriente vers l’acquisition des camions LIBERTY fabriqués aux Etats Unis pour l’armée Américaine par plusieurs constructeurs différents. Ces camions ne posent donc pas de soucis de licence si on décide de les fabriquer en France, ils sont ‘’libres de droits’’ ce qui est inespéré et en plus les parcs de l’armée sont plein de ces châssis dont elle ne sait que faire.
Louis WILLEME achète donc tous ces camions LIBERTY pour des sommes dérisoire ce qui lui permet de se lancer avant de commencer à fabriquer réellement.
En 1926 il crée donc la société WILLEME & Cie à Neuilly sur Seine. Au début son activité il se borne à du commerce de pièces détachées mais surtout à remonter et à adapter les camions des surplus pour les revendre à des prix très concurrentiel avec une marge très confortable.
Mais très vite WILLEME va être appelle à faire des modifications sur le LIBERTY, modifications de plus en plus importantes visant principalement à augmenter la charge utile qui n’est que de cinq tonnes puis à le rendre plus économe en montant des moteurs diesel puis des pneumatiques...
Une nouvelle marque de camion est née qui restera l’une des plus importantes marques Française (derrière les géants que sont RENAULT et BERLIET) et qui sera l’une des dernières marque de camions Français à sa disparition. Certains camions WILLEME deviendront des stars de la route et les WILLEME d’après guerre seront pendant deux décennies les camions les plus gros et les plus puissants sur le marché. A la fin ils construiront des camions pour les transports spéciaux de masses indivisibles allant jusqu’à 1000 tonnes !!!!
Ce tracteur 6x4 de 110 tonnes de PTR (70 tonnes de charge utile) sorti en 1939 est équipé d’un énorme moteur DEUTZ à huit cylindre en ligne de 18,052 litres de cylindrée et développant 225 chevaux !!! Ce monstre est attelé à une semi-remorque spécialement conçue pour recevoir les transformateurs et avec les essieux directionnels commandés par un second chauffeur assis derrière sur la remorque... Le freinage est pneumatique sur toutes les roues.
Amicalement,
Alain.
CAMIONS WILLEME
La grande aventure des camions WILLEME commence après la première guerre mondiale.
Même si la fin de celle-ci génère une grande liesse populaire les pertes humaines des deux camps ont été énormes et,
contrairement à ce que l’on peut penser, pour certaine industrie comme l’automobile et les poids lourds c’est le début d’une période sombre.
En effet, les constructeurs de camions comme RENAULT, BERLIET, PANHARD, SOMUA, LAFFLY... ont livrés des milliers de camions aux forces alliées entre 1914 et 1918 et l’armistice signé le 11 novembre 1918 mettent un terme à ces commandes militaire de grande ampleur.
Mais la n’est pas le pire. L’armée Française, qui faisait une grande consommation de camions, se retrouve du jour au lendemain avec un énorme excédent de châssis par rapport à ses besoins en temps de paix. Elle dispose d’un grand nombre de camions neufs livrés par les constructeurs Français mais aussi par les Etats Unis.
Faute d’en avoir l’usage, le ministère de la guerre décide de s’en débarrasser à des prix modiques et, de ce fait, les constructeurs en plus d’avoir moins de commandes se trouvent concurrencés par des véhicules de leur propre marque... Certain comme ARIES ou CHENARD & WALKER... ne s’en relèveront pas.
Curieusement ce contexte va voir l’apparition de nouvelles marques comme WILLEME et LAVIGNE qui vont débuter leurs activités en récupérant et en transformant ces camions des surplus.
Louis WILLEME s’oriente vers l’acquisition des camions LIBERTY fabriqués aux Etats Unis pour l’armée Américaine par plusieurs constructeurs différents. Ces camions ne posent donc pas de soucis de licence si on décide de les fabriquer en France, ils sont ‘’libres de droits’’ ce qui est inespéré et en plus les parcs de l’armée sont plein de ces châssis dont elle ne sait que faire.
WILLEME LIBERTY (1917)
Louis WILLEME achète donc tous ces camions LIBERTY pour des sommes dérisoire ce qui lui permet de se lancer avant de commencer à fabriquer réellement.
En 1926 il crée donc la société WILLEME & Cie à Neuilly sur Seine. Au début son activité il se borne à du commerce de pièces détachées mais surtout à remonter et à adapter les camions des surplus pour les revendre à des prix très concurrentiel avec une marge très confortable.
Mais très vite WILLEME va être appelle à faire des modifications sur le LIBERTY, modifications de plus en plus importantes visant principalement à augmenter la charge utile qui n’est que de cinq tonnes puis à le rendre plus économe en montant des moteurs diesel puis des pneumatiques...
Une nouvelle marque de camion est née qui restera l’une des plus importantes marques Française (derrière les géants que sont RENAULT et BERLIET) et qui sera l’une des dernières marque de camions Français à sa disparition. Certains camions WILLEME deviendront des stars de la route et les WILLEME d’après guerre seront pendant deux décennies les camions les plus gros et les plus puissants sur le marché. A la fin ils construiront des camions pour les transports spéciaux de masses indivisibles allant jusqu’à 1000 tonnes !!!!
Ce tracteur 6x4 de 110 tonnes de PTR (70 tonnes de charge utile) sorti en 1939 est équipé d’un énorme moteur DEUTZ à huit cylindre en ligne de 18,052 litres de cylindrée et développant 225 chevaux !!! Ce monstre est attelé à une semi-remorque spécialement conçue pour recevoir les transformateurs et avec les essieux directionnels commandés par un second chauffeur assis derrière sur la remorque... Le freinage est pneumatique sur toutes les roues.
Amicalement,
Alain.