Bonjour à tous,
Les Touaregs furent pendant des centaines d'années les maîtres incontestés des routes commerciales du Sahara, ce qui leur procurait profit et autorité.
Mais, n'ayant pas su s' adapter à l' évolution de la situation économique et sociale, les Touaregs ont donc été obligés de se spécialiser dans l' agriculture et l' élevage pour survivre, c' est pourquoi ils vivent en général dans les montagnes.
Jusqu' à la fin du 7ème siècle, époque à laquelle ils furent écrasés par les Arabes qui envahissaient l’Afrique, les Touaregs avaient dominé le Sahara, dont ils contrôlaient les pistes caravanières. Cette activité leur permettait de faire des profits considérables, et de vivre aisément. Considérés par les Arabes comme étant les "pillards du désert", ils continuèrent cependant à contrôler le Sahara pendant des siècles, en vendant au Soudan des esclaves qu'ils capturaient, ou en pillant les Oasis, jusqu' à ce que les Français les soumettent en 1902.
Plus au Sud du désert saharien, les populations noires s'adonnent à l'agriculture : ce sont des Harratins, descendant des esclaves ramenés du Soudan par les Touaregs.
Les Touaregs, issus de la Méditerranée, ont envahit le Sahara à partir du Nord. De nos jours, la peau des Touaregs est plus foncée, surtout dans les populations de l' Aïr méridional, en raison des mariages mixtes avec des Noirs.
En revanche, les nomades des régions du Hoggar ou du Tassili ont conservé la pureté de leur race. Au Sud, au fur et à mesure que les rapports avec l’Afrique noire se multipliaient, les Touaregs se métissèrent et se consacrèrent à l’agriculture. Les anciens esclaves (les Harattins) qui ont su devenir agriculteurs, sont désormais touchés par l’instruction. La vie des Touaregs des montagnes est excessivement misérable : par manque d’eau, l'hygiène est pratiquement absente. Ces hommes ont conservé leur extrême réserve ancestrale, et se couvrent encore actuellement le visage d’un voile ne découvrant que les yeux : toutes les tribus vivant dans le désert s’enroulent un chèche sur la tête pour se protéger du sable et des rayons ardents du soleil, mais l’obstination des Touaregs à refuser de se découvrir ne découle pas de motivation d’ordre pratique, mais plutôt religieux. Cette bande d'étoffe que les Touaregs se nouent en turban est très longue. (parfois de plusieurs mètres). Ils portent sur le côté un sabre d'une lame d'environ un mètre, et enfilent par dessus leurs vêtements pesants : une vaste gandoura qui flotte au vent. Elle est généralement de couleur bleu indigo, et décolore sur leur peau, d'où leur appellation d' "hommes bleus ".
Au Nord- Est du Hoggar, la plaine de l'Amadror est une immense cuvette au fond de laquelle se sont déposées d'énormes quantités de sel qui constituent la principale richesse des Touaregs.
Merci à ceux qui m'ont inspiré cet article.
Amicalement.
Roland
Mais, n'ayant pas su s' adapter à l' évolution de la situation économique et sociale, les Touaregs ont donc été obligés de se spécialiser dans l' agriculture et l' élevage pour survivre, c' est pourquoi ils vivent en général dans les montagnes.
Jusqu' à la fin du 7ème siècle, époque à laquelle ils furent écrasés par les Arabes qui envahissaient l’Afrique, les Touaregs avaient dominé le Sahara, dont ils contrôlaient les pistes caravanières. Cette activité leur permettait de faire des profits considérables, et de vivre aisément. Considérés par les Arabes comme étant les "pillards du désert", ils continuèrent cependant à contrôler le Sahara pendant des siècles, en vendant au Soudan des esclaves qu'ils capturaient, ou en pillant les Oasis, jusqu' à ce que les Français les soumettent en 1902.
Plus au Sud du désert saharien, les populations noires s'adonnent à l'agriculture : ce sont des Harratins, descendant des esclaves ramenés du Soudan par les Touaregs.
Les Touaregs, issus de la Méditerranée, ont envahit le Sahara à partir du Nord. De nos jours, la peau des Touaregs est plus foncée, surtout dans les populations de l' Aïr méridional, en raison des mariages mixtes avec des Noirs.
En revanche, les nomades des régions du Hoggar ou du Tassili ont conservé la pureté de leur race. Au Sud, au fur et à mesure que les rapports avec l’Afrique noire se multipliaient, les Touaregs se métissèrent et se consacrèrent à l’agriculture. Les anciens esclaves (les Harattins) qui ont su devenir agriculteurs, sont désormais touchés par l’instruction. La vie des Touaregs des montagnes est excessivement misérable : par manque d’eau, l'hygiène est pratiquement absente. Ces hommes ont conservé leur extrême réserve ancestrale, et se couvrent encore actuellement le visage d’un voile ne découvrant que les yeux : toutes les tribus vivant dans le désert s’enroulent un chèche sur la tête pour se protéger du sable et des rayons ardents du soleil, mais l’obstination des Touaregs à refuser de se découvrir ne découle pas de motivation d’ordre pratique, mais plutôt religieux. Cette bande d'étoffe que les Touaregs se nouent en turban est très longue. (parfois de plusieurs mètres). Ils portent sur le côté un sabre d'une lame d'environ un mètre, et enfilent par dessus leurs vêtements pesants : une vaste gandoura qui flotte au vent. Elle est généralement de couleur bleu indigo, et décolore sur leur peau, d'où leur appellation d' "hommes bleus ".
Au Nord- Est du Hoggar, la plaine de l'Amadror est une immense cuvette au fond de laquelle se sont déposées d'énormes quantités de sel qui constituent la principale richesse des Touaregs.
Merci à ceux qui m'ont inspiré cet article.
Amicalement.
Roland