Journal du 3ème Groupe de Transport

Journal interactif des anciens tringlots sahariens du 3ème GT et autres sahariens

-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

2 participants

    Jean Chambrin

    Alain CHUETTE
    Alain CHUETTE


    Messages : 611
    Date d'inscription : 18/08/2009
    Age : 78
    Localisation : Petit Couronne 76650 Seine Maritime

    Jean Chambrin Empty Jean Chambrin

    Message  Alain CHUETTE 17.10.22 10:12

    Jean Chambrin
    Quand un Rouennais faisait rouler une voiture à l'eau et à l'alcool
    Alors que le carburant est au cœur des préoccupations des Français en ce mois d'octobre 2022, retour sur l'histoire de ce Rouennais qui avait inventé un moteur révolutionnaire


    Jean Chambrin Jean-c10
    Jean Chambrin (à gauche)


    Pénurie de carburant en raison des grèves dans les raffineries, prix en hausse, ZFE… Le combustible de nos automobiles est au cœur des préoccupations des Français en cet automne 2022. L’occasion de se rappeler que, dans les années 70, un Rouennais avait conçu un moteur tournant à l’eau et à l’alcool.

    60% d’eau, 40% d’alcool
    Jean Chambrin, ingénieur de Rouen, et son associé Jack Jojon ont déposé en 1974 un brevet pour un « dispositif d’aménagement d’un moteur à combustion en vue de son alimentation avec un carburant additionné d’eau ».

    Révolution ou coup de bluff ? La presse est en tout cas curieuse à l’époque.
    « On a vu dans les rues de Rouen une Citroën équipée du moteur à eau se déplacer comme n’importe quelle autre voiture et entreprendre dans la campagne environnante une promenade de 100 kilomètres sans le moindre ennui », écrit le journal L’Automobile, qui évoque un « exploit ».

    Le moteur fonctionne avec un mélange de 60% d’eau et 40% d’alcool. De quoi réduire significativement la consommation de carburant.

    Exilé au Brésil
    Mais évidemment, à l’époque, ce dispositif n’est pas très bien vu par les industries pétrolière et automobile. Cette dernière « a tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues. L’industrie pétrolière ne voulait pas qu’une filière différente se développe », nous expliquait en 2018 Armand Legeay, sociologue qui a consacré un ouvrage à Jean Chambrin en 2015.

    Pas davantage soutenu par les autorités françaises, l’ingénieur quitte la France pour le Brésil, grand producteur d’éthanol. Là-bas, il reçoit davantage de soutien et la presse évoque même la production de 300 000 véhicules utilisant sa motorisation.

    Pourtant, l’invention tombe dans l’oubli. Finalement pas si révolutionnaire que ça ? Ou victime du lobbying de l’industrie pétrolière ? Difficile à dire. Jean Chambrin serait mort, selon certaines sources, en 1997.

    Par Julien BouteillerPublié le 16 Oct 22 à 10:04

    Armand Legay, havrais, ancien mécanicien et docteur en sociologie à l’UFR sciences de l’homme et de la société de l’université de Rouen, a consacré en 2015 un ouvrage à Jean Chambrin.

    En pleine crise pétrolière, ce carburant alternatif attire l’attention de la presse. « La nouvelle a traversé toutes les salles de rédaction depuis le début de l’année. Ici, à l’Automobile, l’information n’a pas résisté à deux discussions. Depuis la crise du pétrole(1) on se méfie des inventeurs. Mais cette fois les choses sont plus sérieuses », écrit le journal l’Automobile dans un numéro de juillet 1974.

    Pour le magazine, « pas de doute, la balade tourne à l’exploit ». Une interview suit, pour expliquer le fonctionnement du moteur.
    « Il y a deux parties dans ce moteur. L’une est mécanique, l’autre électronique. La partie mécanique c’est une chambre de cracking du type marmite de Séguin. La partie électronique, la deuxième, et celle dans laquelle on envoie une très haute tension, plusieurs kilovolts sous quelques pico-ampères (pico : préfixe qui placé devant le nom d’une unité la divise par un billion, soit 1012, ndlr) et sous haute fréquence. Le principe est celui-ci : vous savez que l’eau se « crack », se transforme en oxygène et hydrogène vers 2000 à 2300°C. Il faut donc abaisser cette température à l’aide d’éléments soit physiques, c’est le cas du choix que nous avons fait, soit chimiques, c’est le cas du système employé dans les futurs réacteurs à très hautes température, ou à l’aide de quatre à cinq réactions à 730 ou à 1050°C on provoquera le cracking de l’eau, pour récupérer l’hydrogène et l’oxygène », détaille Jack Jojon, l’associé de Jean Chambrin.
    Il poursuit : « Chambrin et moi nous avons pris le contre-pied de cette difficulté. En gros, nous avons tenu le raisonnement suivant : nous pouvons facilement obtenir à peu près 700 à 800°C. À partir de ce moment-là nous devons trouver une solution simple, peu coûteuse, qui nous permet d’entretenir cette température et ensuite de cracker l’eau. Vous vous en doutez, nous avons procédé par étapes. Tout de suite nous avons pensé à l’alcool. «

    Cela a donc abouti à ce moteur fonctionnant grâce à un mélange de 60 % d’eau et 40 % d’alcool permettant de « faire chuter de 50 % le poste consommation de carburant ».
    Source 76 actu.
    Jean-Marie LE MOING
    Jean-Marie LE MOING


    Messages : 1107
    Date d'inscription : 29/08/2009
    Age : 78
    Localisation : Genets 50530

    Jean Chambrin Empty Re: Jean Chambrin

    Message  Jean-Marie LE MOING 19.10.22 14:54

    Bonjour a tous

    Jean CHAMBRIN, ingénieur et garagiste à Rouen, parle du moteur à eau et à alcool qu'il a mis au point. Il évoque les particularités de ce procédé très prometteur, selon lui, en dépit de ses détracteurs.

    https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rcc06036558/jean-chambrin-inventeur-du-moteur-a-eau-et-a-alcool

    Un précédé simple , qui fonctionne en Bretagne

    https://www.eco-leau.com/eco-leau-bretagne-moteur-a-eau-nest-plus-mythe-realite/

    Amicalement
    Jean Marie

      La date/heure actuelle est 02.05.24 19:51