Bonjour à tous,
Si certains d'entre vous ont déjà voyagé dans le désert, ils auront entendu parler de "chameau" , et essayé de convaincre nos hôtes en leur disant qu'il s'agit en fait de dro..ma..dai..re !!!. Mais rien à y faire, ils continueront de l'appeler chameau. Ceci dans notre langue, parce que à l'époque des premières incursions françaises au Sahara, les militaires l'ont dénommé ainsi. Alors pourquoi les gens du désert ne corrigent-ils pas cette erreur que moultes touristes essaient vainement de rectifier ? Tout simplement parce qu'ils ne nous ont pas attendus pour lui donner un nom, des noms en réalité, le tamacheq est une langue très fournie en vocabulaire. Sa couleur se décline en une multitude de mots. Il fait l'objet de poèmes, de vénération, on l'offre en dot. L'homme lui prodigue tous les soins dont il est capable. Il est son capital et toute sa raison de vivre. Le camion l'a détrôné, après 2000 ans de loyaux services, mais il a toujours une place importante dans la société actuelle. L'homme du désert est sage, le pétrole est sous ses pieds, mais il n'a pas relégué son ami au passé, si l'avenir nous prive des moyens actuels, le chameau sera toujours là
Savez-vous que chacune de ses empreintes est unique, à l'image de nos empreintes digitales ? et que son sexe est tourné vers l'arrière ?
(au moment du rut il se retourne pour faciliter l'accouplement).
J'aime observer l'amour (ce n'est pas trop fort) que les imourhar ont pour leurs "chameaux". Le grand rêve de Dahmanou est de constituer un troupeau, rêve de tout homme du désert.
Par Françoise, dite Zawiya.
Amicalement.
Roland
Si certains d'entre vous ont déjà voyagé dans le désert, ils auront entendu parler de "chameau" , et essayé de convaincre nos hôtes en leur disant qu'il s'agit en fait de dro..ma..dai..re !!!. Mais rien à y faire, ils continueront de l'appeler chameau. Ceci dans notre langue, parce que à l'époque des premières incursions françaises au Sahara, les militaires l'ont dénommé ainsi. Alors pourquoi les gens du désert ne corrigent-ils pas cette erreur que moultes touristes essaient vainement de rectifier ? Tout simplement parce qu'ils ne nous ont pas attendus pour lui donner un nom, des noms en réalité, le tamacheq est une langue très fournie en vocabulaire. Sa couleur se décline en une multitude de mots. Il fait l'objet de poèmes, de vénération, on l'offre en dot. L'homme lui prodigue tous les soins dont il est capable. Il est son capital et toute sa raison de vivre. Le camion l'a détrôné, après 2000 ans de loyaux services, mais il a toujours une place importante dans la société actuelle. L'homme du désert est sage, le pétrole est sous ses pieds, mais il n'a pas relégué son ami au passé, si l'avenir nous prive des moyens actuels, le chameau sera toujours là
Savez-vous que chacune de ses empreintes est unique, à l'image de nos empreintes digitales ? et que son sexe est tourné vers l'arrière ?
(au moment du rut il se retourne pour faciliter l'accouplement).
J'aime observer l'amour (ce n'est pas trop fort) que les imourhar ont pour leurs "chameaux". Le grand rêve de Dahmanou est de constituer un troupeau, rêve de tout homme du désert.
Par Françoise, dite Zawiya.
Amicalement.
Roland