Alain CHUETTE
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Date d'inscription : 18/08/2009
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Localisation : Petit Couronne 76650 Seine Maritime
Alain CHUETTE 18.04.11 19:00
Bonjour à tous
Salut Jean Marie ;
Je ne pense pas que la solution soit de revenir au gazogène !
Le principal inconvénient provient de son rendement machine assez faible. Il et inférieur à 15%. Un moteur diesel a un rendement pouvant dépasser les 40%.
Un si faible rendement abouti pour camion alimenté par un gazogène, à une consommation d'environ 100kg de bois au 100km.
La sylviculture permet la production de bois pour les diverses activités humaines. Gérée de façon intensive, une forêt risque de s'appauvrir : perte de biodiversité animale et végétale, par le dérangement et la destruction des habitats des espèces forestières.
Je ne te parle pas non plus des émissions de gaz à effet de serre !
Aujourd’hui, je crois que plusieurs solutions existent pour diminuer la consommation de n’importe quel moteur, mais il y a trop d’intérêts en jeu pour le pétrole et pour les constructeurs automobiles !
Encore une solution….
Réduction du CO2 : les gaz d'échappement se transforment en carburant
Un chercheur français récupère le CO2 des gaz d’échappement pour le transformer en CO utilisable comme carburant. Avec à la clé, une réduction de la consommation et des émissions des moteurs thermiques. Ce procédé peut être étendu aux chaudières.
A l’heure où tous les constructeurs de moteurs thermiques essayent de limiter les émissions de CO2, c’est peut-être une technologie de la fin du XIXe siècle, le gazogène, qui va venir à leur secours. Mais dans le procédé mis au point par ReCO2 , point d’encombrante chaudière à bois et autre épurateur. Le CO2 est prélevé dans les gaz d’échappement, concentré, transformé en CO (le gaz à l’eau de nos bons vieux gazogènes) dans un catalyseur et envoyé vers l’admission d’air du moteur, qu’il s’agisse d’une version essence ou diesel. Du coup, la consommation en carburant baisse de 25 % et les émissions de CO2 diminuent de 30 %, alors que la puissance du moteur ne chute que de 3 %. On peut véritablement parler de recyclage du CO2.
« Il ne s’agit pas d’un miracle, mais de l’application astucieuse de hautes technologies connues par ailleurs dans le monde de la pétrochimie », rassure Jacques Benzaria, l’inventeur du procédé, ancien chercheur à l’IFP (institut Français de la Presse) qui a quelques brevets à son actif, comme ceux liés au recyclage des bouteilles en PET. (le PET Polyéthylène téréphtalate, que l'on trouve également avec l'abréviation PETE, est un plastique).
La combustion d’un litre de carburant nécessite 10 m³ d’air. Ce qui revient à produire près d’un m³ de gaz d’échappement à la minute pour une berline consommant 6 l/100 km et roulant à 90 km/h. Des gaz qui contiennent lorsque les moteurs sont bien réglés : 70 % d’azote, 18 % de CO2, 9 % d’eau, le reste se partageant entre des gaz nobles, dont de l’oxygène, et des polluants tels les hydrocarbures imbrûlés et des particules solides.
Des procédés éprouvés
« Devant les débits conséquents, afin de limiter la taille de nos équipements pour qu’ils restent facilement implantables dans un véhicule, même existant, nous avons décidé de nous fixer un objectif de réduction de 30 % des émissions de CO2 ». Après captage d’environ 20 % du flux des gaz sur la ligne d’échappement, la séparation et la concentration du CO2 se font grâce à des membranes en céramique combinant des fibres creuses et des polimides (polymères thermodurcissables). « En fait, nous faisons des choses connues par ailleurs, mais dans un ordre différent ».
Le CO2 est ensuite dirigé vers un catalyseur contenant un complexe métallique à base de nickel, placé au niveau des pipes d’échappement du moteur. C’est lui qui sans autre apport d’énergie que la chaleur de l’échappement transforme le CO2 en CO. « Le nickel est un métal moins noble que le platine ou le palladium traditionnellement utilisés pour leurs hautes caractéristiques, mais son moindre coût permet de l’utiliser en plus grande quantité pour compenser son efficacité plus faible ». De fait, 500 g de nickel seraient aussi efficaces dans ce procédé que 2 g de palladium. Le CO obtenu est alors dirigé vers l’admission d’air du moteur. Un enrichissement qui permet de réduire de 25 % la quantité de carburant utilisée sans constater une perte notable de puissance du moteur. Des résultats confirmés par les premiers essais menés au Cemagref, (L’institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement) qui commencent à intéresser les constructeurs automobiles. Un français et un allemand sont d’ailleurs en pourparlers avec ReCO2 pour débuter des essais dans leurs propres laboratoires.
Mais au-delà du monde de l’automobile, ce sont tous les appareils à combustion qui sont concernés par cette technologie, avec en premier lieu les chaudières à gaz utilisées dans les habitations ou les usines.
Le 25 novembre 2009 par Jean-François Preveraud
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