Journal du 3ème Groupe de Transport

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    Les pionniers de l'aviation

    Alain BROCHARD
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    Message  Alain BROCHARD 02.08.10 15:38

    Aujourd'hui, le premier article sur :

    AMY JOHSON

    Souvenez-vous, je vous avais parlé de cette pionnière quant au raid Londres- Le Cap dont elle détenait le record.
    Ce record qu’avait voulu battre le Capitaine William Newton LANCASTER (lire : Un Papillon dans le Désert sur notre site.)
    Cette aviatrice de renom n’en était pas resté là quand elle disait:

    Monter, voler, échapper à moi-même, vivre entre ciel et terre !

    Mais :

    Amy Johnson s’abîme dans l’estuaire de la Tamise le 6 janvier 1941

    Qui était donc Amy Johnson ?

    À un journaliste qui, un jour lui demande si sa réputation de garçon manqué repose ou non sur un semblant de vérité, Amy Johnson répond avec une fermeté qui ne tolère aucune répartie : Cette sornette, que de fois l’ai-je entendue ! Je la repousse de toute mon impatience et ma fierté de femme, moi qui, toujours, ai voulu démontrer que notre prétendue infériorité n’était qu’un prétexte commode. Pourtant je ne me souviens pas avoir bercé des poupées. Il me fallait des jeux où le cœur bat plus vite, où le corps se fatigue, où l’on peut crier, bousculer les autres, se faire bousculer, attaquer, se défendre.
    Sans doute ces quelques lignes résument-elles le mieux le caractère de l’aviatrice britannique, détentrice de tant de records et initiatrice de tant d’exploits.

    Patrick FACON (Conquête des airs … Reader’s Digest)


    Prochain article : « Histoire d’une passion pour l’aviation »
    Alain BROCHARD
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    Message  Alain BROCHARD 03.08.10 14:24

    Bonjour à tous

    Vu que nous sommes débordés par vos réponses, vous trouverez ci-après, le deuxième article sur Amy Johnson !!!!!!!

    Histoire d’une passion pour l’aviation


    L’aviation ? Amy Johnson en tombe amoureuse au début des années 1920, lorsqu’elle connaît les joies du baptême de l’air, en des moments, avouera-t-elle plus tard, où le goût de l’aventure mourait en moi à l’instant où j’en cherchais la clef. Monter, voler, échapper à moi-même, vivre entre ciel et terre ! Qu’importait tout le reste ? Moi aussi je m’échapperai dans les airs. Moi aussi je serai pilote.
    Aussi profonde que soit son attirance pour les choses de l’air, la jeune femme manque cruellement de moyens financiers pour apprendre à piloter. Elle doit attendre près de huit années pour, après avoir économisé sou par sou, être en mesure de réaliser son rêve : prendre les commandes d’un avion à l’aéro-club de Stag Lane, près de Londres. L’année suivante, en juin, elle pilote en solo et décroche en même temps son brevet de pilote et son brevet de mécanicien. Consciente qu’un aviateur qui s’honore se doit de bien connaître son avion, elle n’ignore pas non plus qu’elle se destine à une carrière où les hommes dominent ; aussi a-t-elle pris la résolution de mettre le plus grand nombre d’atouts de son côté.
    En s’initiant à la navigation, elle prépare en toute connaissance de cause l’une des plus retentissantes réussites de l’aviation de raid de l’entre-deux-guerres : le vol en solitaire Angleterre-Australie.
    À 27 ans, elle qui n’a pas plus d’une centaine d’heures de vol à son actif et ne possède pas la moindre livre vaillante fait connaître son intention de suivre les traces des frères Keith et Ross Smith, les premiers à avoir tenté et réussi cet impossible pari, en 1919, et celles de Bert Hinkler, qui s’est risqué dans l’aventure en 1928.

    Parce qu’elle est une femme, les quolibets pleuvent, et aucune banque n’entend se risquer à lui prêter l’argent nécessaire à l’acquisition d’un avion. Elle ne s’en émeut pas pour autant et choisit le chemin le moins aisé, en affrontant directement le directeur de l’aviation civile britannique, sir Sefton Brancker. Affichant une froide détermination, elle obtient de ce dernier l’assurance qu’elle disposera d’un appareil de seconde main et de l’argent nécessaire à l’achat de l’huile et du carburant. L’affaire progresse d’autant plus vite qu’elle bénéficie désormais de l’appui de lord Wakefield, un mécène épris d’aviation ; grâce à une rallonge consentie par son propre père, elle parvient à acheter son De Havilland Gipsy Moth. À force de patience et de volonté, Amy Johnson a triomphé de tous les obstacles, et, le 5 mai 1930, elle s’envole pour Port Darwin, qu’elle atteint dix-neuf jours plus tard. La jeune aviatrice, désormais entrée dans l’histoire, restera, dans la mémoire des Britanniques, l’une de leurs plus grandes héroïnes des airs.

    Prochain article : « Londres-Port Darwin un exploit hors du commun »
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    Message  Alain CHUETTE 03.08.10 22:14

    Bonsoir à tous,

    Salut Alain, t’impatiente pas J’arrive !!!
    J’étais en panne de ‘net’ (transformateur du câble de la Free box HS). Je suis dépanné de ce soir.
    De plus j’essais de traduire plusieurs sources pour faire ce petit article et ce n’est pas ma spécialité.





    Amy Johnson

    Les pionniers de l'aviation Amyj10

    Son père, l'un de ses plus fervents partisans, lui a offert de l'aider pour acheter un avion.
    Avec les fonds de son père et Lord Wakefield , elle a acheté, un G-AAAH , une occasion de Havilland Gipsy Moth qu'elle a nommé "Jason"


    Les pionniers de l'aviation Dh_gyp10

    Johnson a acquis une reconnaissance dans le monde entier quand, en 1930, elle est devenue la première femme à voler en solo de la Grande-Bretagne, à l’Australie.
    Elle a quitté Croydon, au sud de Londres, le 5 mai de cette année et a atterri dans Darwin, en Australie le 24 mai après avoir volé 11,000 miles (18.000 km).
    (Son avion pour ce vol peut encore être vu dans le 'Science Muséum' de Londres.)
    Elle a reçu le Trophée Harmon en reconnaissance de cette réalisation. (Le Trophée Harmon est un ensemble de trois trophées internationaux, qui sera décerné annuellement à l'encours des aviateurs du monde, (femme aviatrice aviateur), et aéronaute (ballon ou dirigeable).


    Les pionniers de l'aviation 200px-10


    En Juillet 1931, Johnson et son copilote Jack Humphreys sont devenu les premiers pilotes à voler de Londres à Moscou en une seule journée, en achevant les 1,760 miles (2,830 km) en environ 21 heures.
    De là, ils ont continué à travers la Sibérie et Tokyo, en fixant un temps record pour le vol de l'Angleterre au Japon. Le vol a été achevé dans un de Havilland Puss Moth
    En 1932, elle épousa le célèbre pilote Écossais Jim Mollison , qui, lors d'un vol ensemble, (huit heures après qu'ils s'étaient rencontrés). La demanda en mariage
    En Juillet 1932, elle a établi un record en solo pour le vol de Londres à Cape Town , Afrique du Sud .(pour la suite de cet exploit, je laisse la place à Alain).
    En 1933 ses prochains vols seront réalisés en duo. Avec Mollison, elle a volé sans escale de Pendine Sands, pays de Galles, au Etats-Unis. Cependant, leur avion a subi une panne de carburant et s'est écrasé dans Bridgeport, au Connecticut , les deux occupants ont été blessés,mais après avoir récupéré, ils ont été fêtés par une société de New York et ont reçu une bande de téléscripteur défilent Wall Street.
    Les Mollisons ont également volé en un temps record de Grande-Bretagne à l'Inde en 1934 dans un Havilland Comet DH.88
    De la Grande-Bretagne à l'Australie, Ils ont été forcés de se retirer de la course à Allahabad en raison de problèmes de moteur.
    En 1938, Johnson divorce de Mollison. et peu après, elle revient à son nom de jeune fille


    Amicalement,
    Alain.


    je repart dans mes recherches.....
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    Message  Alain BROCHARD 04.08.10 15:00

    Bonjour Alain, bonjour à tous

    Merci Alain de tes compléments, c'est ainsi que je conçois le journal, même s'il y a redites, et ce sera le cas, les différentes sources sont toujours du plus intéressant.

    Londres-Port Darwin :
    Un exploit hors du commun



    En mai 1930, presque trois ans jour pour jour après le remarquable exploit de Lindbergh au-dessus de l’Atlantique Nord, la Grande-Bretagne focalise l’attention du monde grâce à la performance peu commune accomplie par l’aviatrice Amy Johnson, à bord d’un biplan léger De Havilland 60G Gipsy Moth baptisé Jason.
    Pour la première fois, une femme et, qui plus est, une Britannique, a volé de Croydon, près de Londres, à Port Darwin, en Australie, en dix-neuf jours, couvrant une distance de plus de 16000 km.
    L’aviatrice s’envole au matin du 5 mai 1930, emportant avec elle une trousse de premier secours, des outils et une hélice de rechange. Lourdement chargé, le Gipsy Moth quitte l’aérodrome de Croydon, escorté par cinq autres avions de l’aéro-club de Londres. Peu avant d’atteindre le littoral, les appareils qui l’accompagnent regagnent leur base, laissant Amy Johnson seule.
    Dix heures après avoir quitté le territoire Britannique, le Jason se pose à Vienne et, dès le lendemain, le voyage se poursuit. Après avoir effectué un atterrissage forcé à cause d’une panne moteur dans le désert irakien, près de Bagdad, l’aviatrice endommage son train d’atterrissage à Bandar Abbas. La voilure de son appareil est ensuite abîmée à son arrivée à Jahnsi, et elle essuie une sévère tempête au-dessus de l’Inde, où sévit la mousson.
    Plus tard, son hélice est tordue après le capotage de son Gipsy Moth à Rangoon, en Birmanie. Grâce à l’hélice de rechange qu’elle a emportée avec elle, Amy peut repartir et atteindre la Malaisie. Après avoir traversé les Indes orientales néerlandaises, elle gagne, via Kupang, l’île de Timor. Il ne lui reste qu’un simple bras de mer à franchir avant de voir son rêve se concrétiser, ce qu’elle entreprend le 24 mai avant d’atterrir à Port-Darwin.
    Ceux qui se précipitent vers son avion, s’étonnant de ne pas la voir en descendre, la découvrent entrain de se coiffer et de se maquiller pour être présentable.
    Dissertant bien des années plus tard sur le problème de la notoriété, elle déclarera : Je ne peux songer à ceux qui n’ont pas connu la célébrité sans les envier. Tout est à eux, d’eux-mêmes. […] Personne ne s’empare en les défigurant, de leurs faits et gestes. Ils peuvent agir, aimer, souffrir, rire, pleurer, parler, se taire en sécurité, sans qu’un indiscret contrôle les poursuive jusqu’au secret de leur cœur.
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    Prochain article « Un drame dans l’estuaire de la Tamise »
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    Message  Jean-Marie LE MOING 04.08.10 17:32

    Bonjour à tous
    L'Oiseau blanc

    Est un avion biplan qui a disparu le 8 mai 1927 avec ses deux pilotes, les Français Charles Nungesser et François Coli, lors de la première tentative de traversée aérienne de l'océan Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York.

    Les pionniers de l'aviation 800px-11
    .
    François Coli, ancien capitaine au long cours et vétéran de la Première Guerre mondiale décoré de la Légion d'honneur, a effectué des vols historiques à travers et autour de la mer Méditerranée. Il a notamment battu le record de distance en ligne droite en 1919 entre Paris et Kénitra, au Maroc, et travaille sur un vol transatlantique depuis 1923. À l'origine, il est censé voler avec son camarade de guerre Paul Tarascon, un as ayant remporté 12 victoires, mais un accident à la fin de l'année 1926 détruit leur Potez 25 et laisse Tarascon gravement brûlé. François Coli est alors contacté par Charles Nungesser, l'un des aviateurs français les plus expérimentés, as aux 43 victoires. Nungesser étudie la possibilité de réussir le vol Paris-New York depuis 1925 et a besoin d'un navigateur expérimenté. Les deux hommes obtiennent le soutien du constructeur aéronautique Pierre Levasseur et du motoriste Lorraine-Dietrich

    Amicalement
    Jean Marie
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    Message  Alain CHUETTE 04.08.10 22:36

    Bonsoir à tous,

    Salut Alain, quelques infos de plus,

    Amy Johnson a peut-être été la plus qualifiée techniquement des femmes aviateur. C’est également la première à obtenir une licence d’ingénieur du ministère de l'Air britannique


    Les pionniers de l'aviation 1710


    En 1940, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Johnson a rejoint la nouvelle Loi antiterroriste, dont le travail consiste à transporter de la Royal Air Force des avions dans le pays, et a atteint la distinction de premier officier. (Son ex-mari Jim Mollison a également volé pour l'ATA pendant toute la guerre.)

    L'Air Transport Auxiliary (ATA) est l'organisation civile qui transportait neufs, réparés ou endommagé des aéronefs militaires entre les usines du Royaume-Uni et les usines d'assemblage transatlantiques, ainsi que vers les points de maintenance des d'unités (MU).
    L'utilisation initiale prévue était de transporter du courrier et des fournitures médicales. Toutefois, les pilotes ont été immédiatement nécessaires pour travailler avec la Royal Air Force (RAF).
    Le 1er mai 1940, ils ont pris en charge le transport de tous les aéronefs militaires des usines vers les unités de maintenance.

    La Royal Air Force (RAF) est l’armée de l'air du Royaume-Uni.
    Créé le 1 er avril 1918, la RAF a pris un rôle important dans l'histoire militaire britannique, jouant un grand rôle dans la Seconde Guerre mondiale et dans des conflits plus récents.
    La RAF exploite 1.114 aéronefs (2010) et, à compter de la fin de 2009, avait un effectif total de la main-d'oeuvre 44.300 personnes régulières, et 2500 bénévoles
    La RAF est la plus grande armée de l'air dans l’Union européenne, la deuxième plus grande dans l’OTAN et la cinquième dans le monde.
    La majorité des aéronefs de la RAF et du personnel sont basés au Royaume-Uni. Beaucoup d'autres sont affectés à des opérations extérieurs, principalement l'Afghanistan, le Moyen-Orient ou sur des bases d'outre-mer, l’île de l'Ascension, Canada, Chypre, Diego Garcia, Gibraltar, les îles Falkland et l’Allemagne.


    Premier officier (aviation civile), est le second pilote d'un aéronef civil.

    Amicalement,
    Alain.
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    Message  Alain BROCHARD 05.08.10 11:56

    Bonjour Alain ,Jean-Marie et tous

    Merci pour vos documents, je continue sur Amy Johson:


    Londres-Port Darwin :
    Un exploit hors du commun


    En mai 1930, presque trois ans jour pour jour après le remarquable exploit de Lindbergh au-dessus de l’Atlantique Nord, la Grande-Bretagne focalise l’attention du monde grâce à la performance peu commune accomplie par l’aviatrice Amy Johnson, à bord d’un biplan léger De Havilland 60G Gipsy Moth baptisé Jason.
    Pour la première fois, une femme et, qui plus est, une Britannique, a volé de Croydon, près de Londres, à Port Darwin, en Australie, en dix-neuf jours, couvrant une distance de plus de 16000 km.
    L’aviatrice s’envole au matin du 5 mai 1930, emportant avec elle une trousse de premier secours, des outils et une hélice de rechange. Lourdement chargé, le Gipsy Moth quitte l’aérodrome de Croydon, escorté par cinq autres avions de l’aéro-club de Londres. Peu avant d’atteindre le littoral, les appareils qui l’accompagnent regagnent leur base, laissant Amy Johnson seule.
    Dix heures après avoir quitté le territoire Britannique, le Jason se pose à Vienne et, dès le lendemain, le voyage se poursuit. Après avoir effectué un atterrissage forcé à cause d’une panne moteur dans le désert irakien, près de Bagdad, l’aviatrice endommage son train d’atterrissage à Bandar Abbas. La voilure de son appareil est ensuite abîmée à son arrivée à Jahnsi, et elle essuie une sévère tempête au-dessus de l’Inde, où sévit la mousson.
    Plus tard, son hélice est tordue après le capotage de son Gipsy Moth à Rangoon, en Birmanie. Grâce à l’hélice de rechange qu’elle a emportée avec elle, Amy peut repartir et atteindre la Malaisie. Après avoir traversé les Indes orientales néerlandaises, elle gagne, via Kupang, l’île de Timor. Il ne lui reste qu’un simple bras de mer à franchir avant de voir son rêve se concrétiser, ce qu’elle entreprend le 24 mai avant d’atterrir à Port-Darwin.
    Ceux qui se précipitent vers son avion, s’étonnant de ne pas la voir en descendre, la découvrent entrain de se coiffer et de se maquiller pour être présentable.
    Dissertant bien des années plus tard sur le problème de la notoriété, elle déclarera : Je ne peux songer à ceux qui n’ont pas connu la célébrité sans les envier. Tout est à eux, d’eux-mêmes. […] Personne ne s’empare en les défigurant, de leurs faits et gestes. Ils peuvent agir, aimer, souffrir, rire, pleurer, parler, se taire en sécurité, sans qu’un indiscret contrôle les poursuive jusqu’au secret de leur cœur.
    Prochain article « Un drame dans l’estuaire de la Tamise »


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    Message  Alain BROCHARD 05.08.10 12:02

    Bonjour à tous

    Désolé, erreur de copie j'ai mis deux fois le même document!
    Tant pis ce sera pour ceux qui avaient mal lu !!!

    La suite :

    Un drame dans l’estuaire de la Tamise

    Pendant les années suivantes, il ne se passe pas de semaine sans que la presse vante les exploits d’Amy, qui épouse plus tard Jim Mollison, un pilote reconnu lui aussi, et en divorce quelques temps plus tard.
    Lorsque survient la Seconde Guerre mondiale, l’aviatrice s’engage dans l’Air Transport Auxiliary (ATA) de la Royal Air Force, un corps d’auxiliaires féminines, dont la tâche, fort difficile, voire harassante, consiste à convoyer des avions d’un point à un autre du pays, et même des Etats-Unis à la Grande-Bretagne.
    L’ATA emploie des femmes originaires de divers pays du Commonwealth, des Britanniques, des Australiennes, des Canadiennes, des Sud-Africaines, des Néo-Zélandaises ; mais il compte aussi dans ses rangs des Américaines, des Polonaises et même une Chilienne.
    Amy Johnson, malgré sa célébrité, œuvre presque dans l’anonymat ; elle accomplit son travail comme les autres, ne rechignant pas à la tâche, et effectue parfois quatre mission journalière. La tâche est d’autant plus rude qu’un membre de l’ATA est appelé à piloter n’importe quel type d’appareil, quelles que soient les conditions atmosphériques, qu’il pleuve, vente ou neige. Aussi bon nombre de ces jeunes femmes volent-elles parfois à la limite de la résistance physique et morale.
    Le 6 janvier 1941, peu avant midi, l’aviatrice décolle de l’aérodrome de Blackpool à bord d’un Airspeed Oxford dont elle doit assurer le transfert jusqu’à Kidlington. Elle n’y parviendra jamais. Le temps de vol ayant été dépassé, les autorités commencent à s’inquiéter, puis, les heures s’écoulant, l’angoisse monte jusqu’au moment où la nouvelle tombe : l’aviatrice s’est abîmée dans les flots.
    Le drame s’est noué au-dessus de l’estuaire de la Tamise.
    Ce jour-là la mer est particulièrement agitée et la visibilité, fort limitée. Un chalutier, le Haslemere, a tout de même quitté son port d’attache. Vers le milieu de l’après-midi, aux environ de 15h30, les membres de son équipage voient surgir un parachute des nuages. Quelques secondes plus tard, une importante gerbe monte de l’endroit même où un bimoteur ressemblant à un Oxford vient de s’écraser. Les marins britanniques ayant immédiatement pris conscience du drame, se dirigent sur l’heure vers le lieu où le pilote de l’appareil est tombé. Ils distinguent une tête revêtue d’un casque d’aviateur qui se débat dans l’eau glacée de ce dur hiver de 1941 ; mais, comble de malchance, leur bâtiment s’échoue sur un banc de sable avant de pouvoir l’atteindre.
    Impuissants, les pêcheurs peuvent entendre, de l’endroit où ils se trouvent, la personne tombée en mer les supplier de se dépêcher. Le courant, assez fort en ces lieux, entraîne à un moment le ou la naufragée vers le chalutier immobilisé, mais quand des mains se tendent vers lui pour le saisir, il passe sous la coque et disparaît. Personne ne le reverra jamais.

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    Prochain et dernier article : « L’épilogue »
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    Message  Alain CHUETTE 05.08.10 14:10

    Bonjour à tous,

    Salut Alain,
    Une version du drame dans l'estuaire de la Tamise

    Le 5 Janvier 1941, alors qu’elle pilotait un Airspeed Oxford de Blackpol à la RAF. Amy Johnson s’est noyée dans l’estuaire de la Tamise. Même si elle a été vue vivante dans l'eau, une tentative de sauvetage a échoué et son corps n'a jamais été retrouvé. L'incident a également conduit à la mort de son soi-disant sauveur, le Lt Cmdr Walter Fletcher du HMS Haslemere.

    Il reste encore un mystère sur l'accident, la raison exacte est encore un secret du gouvernement et il existe des preuves que, outre Johnson et Fletcher une tierce personne (peut-être quelqu'un qu’elle devait transporter quelque part) a également été observée dans l'eau et ils se sont noyés.

    Qui été la tiers personne reste encore inconnu. Johnson a été le premier membre de la Transport Auxiliary Air à mourir en service. Sa mort dans un avion Oxford était ironique, elle avait été l'un des premiers souscripteurs à l'offre de l'action pour la vitesse.

    Toutefois, en 1999, il a été signalé que Tom Mitchell, de Crowborough, Sussex, a affirmé avoir abattu l'héroïne à deux fois quand elle a omis de donner le code d'identification correcte pendant le vol.
    Il a déclaré: «La raison pour laquelle Amy a été abattu, c’est parce qu'elle a donné la mauvaise couleur de la journée [un signal pour identifier les avions connu par toutes les forces britanniques] à la radio." M. Mitchell a expliqué comment l'avion a été repéré et contacté par radio. Une demande a été faite pour le signal. Elle a donné la mauvaise couleur deux fois. "Seize séries d' obus ont été tirés et le plan a plongé dans l'estuaire de la Tamise. Nous avons tous pensé que c'était un avion ennemi jusqu'à ce que le lendemain, quand nous lisions les journaux et découvert qu'il s'agissait d'Amy. Les officiers nous ont dit de ne jamais dire à personne ce qui s'est passé. »


    Amicalement,
    Alain.


    info/ traduction d'une version en Anglais sur le net.


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    Message  Alain BROCHARD 05.08.10 16:41

    Je salue à nouveau tout le monde.

    OK Alain ta version donne un autre éclairage de cette disparition; pour ma part je donne maintenant celle de Patrick Facon, sans doute ne sauront nous jamais ce qui s'est réellement passé !!

    Amy Johnson

    L’épilogue
    Bien des documents contradictoires ont été publiés sur cette triste affaire. D’aucuns se sont demandés si le pilote en difficulté était bien Amy Johnson ; d’autres ont affirmé qu’une seconde personne se débattait dans l’eau à côté de la première. Aussi la thèse d’un passager clandestin qui se serait embarqué à bord de l’Oxford a-t-elle été avancée pendant quelques temps. À ce propos, l’Air Transport Auxiliary s’est toujours montré catégorique : jamais un second aviateur n’a embarqué dans l’avion au départ de Blackpool. Certains ont soutenu que l’appareil tombé tout près du Haslemere ne pouvait être celui de la jeune aviatrice, puisqu’il se trouvait à 160 km de l’endroit où il aurait dû être.
    Pourquoi l’Oxford d’Amy Johnson n’aurait-il pas dévié de sa route dans le brouillard, répondent ceux qui défendent la thèse de la mort par noyade dans l’estuaire de la Tamise ?
    Le mystère reste donc entier et les circonstances de la mort de l’héroïne tant adulée des Britanniques ne seront sans doute jamais totalement élucidées.
    Même si des débris de l’appareil ont été découverts plus tard, le corps de l’aviatrice disparue ne l’a pas été. Pour la Grande-Bretagne et la Royal Air Force, la perte d’une personnalité de la qualité d’Amy Johnson a été cruellement ressentie en ce bien triste hiver de 1941, où les Britanniques n’ont aucune raison de croire en la victoire. Comme Amelia Earhart, la jeune femme a rejoint pour l’éternité la cohorte des aviateurs dont l’enveloppe charnelle s’est comme évaporée, forgeant d’ autant mieux leur légende.

    Patrick Facon (Conquête des airs ……… Sélection du Reader’s Digest)
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    Message  Jean-Marie LE MOING 05.08.10 23:29

    Bonjour à tous
    L'homme a toujours envié l'oiseau de voler dans l'espace. Poussés par ce rêve millénaire, des audacieux se sont pourvus d'ailes et ont tenté de prendre leur envol.

    Les pionniers de l'aviation Pionin10
    Une machine de Jacob Dengen qui "aurait volé" en 1809.

    Les pionniers de l'aviation sont nombreux, mais peu d'entre eux ont marqué l'histoire de leur empreinte par leurs formidables réussites.
    Clément Ader
    Les frères Wright
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    Les pionniers de l'aviation Avion_11celui là les Sahariens le connaisse

    Amicalement
    Jean Marie
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    Message  Alain CHUETTE 06.08.10 17:58

    Bonjour à tous,

    Salut Jean Marie.

    L’oiseau blanc
    La disparition de l’Oiseau blanc est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation De nombreuses hypothèses ont circulé sur le sort de l'appareil et de ses passagers, mais la plus communément admise est qu'ils ont été pris dans un grain ou dans le brouillard et précipités dans l'océan. Toutefois, plusieurs enquêtes effectuées à partir des années 1980 laissent supposer que l'Oiseau blanc aurait atteint Terre-Neuve et se serait écrasé sur cette île ou la côte du Maine, aux États-Unis.

    L'Oiseau blanc a laissé un important héritage et est évoqué dans quelques films, chansons et musées. De nombreuses rues, en France, portent les noms de Nungesser ou Coli. Une statue ainsi qu'un mémorial ont été érigés à l'aéroport Paris-Le Bourget, leur point de départ, et à Étretat, où ils ont été aperçus pour la dernière fois depuis la France.


    Les pionniers de l'aviation Etreta13

    Monument élevé à la mémoire des aviateurs sur les falaises d'Étretat où l’Oiseau blanc a été aperçu pour la dernière fois depuis la France.



    A suivre:L’Oiseau-Blanc de Nungesser et Coli enfin retrouvé

    Amicalement,
    Alain.



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    Les pionniers de l'aviation Empty Amy Johnson

    Message  Michel FERNEZ 07.08.10 8:59

    Bonjour à tous,

    Dans son numéro d’août 1930, le magazine « Lectures pour tous » relatait l’exploit d’Amy Johnson :
    http://groupedetransport3.ifrance.com/AmyJOHNSON.htm

    Bonne lecture
    Amitiés
    Michel
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    Message  Alain CHUETTE 07.08.10 9:27

    Bonjour à tous,

    L’Oiseau-Blanc de Nungesser et Coli enfin retrouvé.

    Bassel Al Rifaï 15/06/08 à 16h32


    Disparition
    Disparu en 1927 en tentant de rallier New York depuis le Bourget, l’Oiseau blanc, l’avion mythique de Charles Nungesser et François Colis, reposerait en mer non loin de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    Le mystère sera bientôt levé ! D’après les derniers indices livrés par le Fulmar, un patrouilleur équipé d’un magnétomètre ratissant les fonds marins, l’Oiseau-Blanc, disparu le 8 mai 1927, ne se serait pas écrasé dans les forêts du Maine. Immergée entre 30 et 50 mètres de profondeur, l’épave du biplan se trouverait non loin de son point d’arrivée, au large de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    Le dernier témoignage en date et considéré comme crédible serait celui d’un pêcheur, M. Chevalier, parti de bonne heure dans la brume du cap Noir avec son labrador, un matin de mai 1927, à bord de son doris à moteur.
    Selon Bernard Décré, marin et pilote passionné de Nungesser, « le secteur où a été entendu pour la dernière fois l’Oiseau-Blanc est maintenant bien identifié ». Un périmètre de trois kilomètres a été établi par des vétérinaires… à partir de l’acuité auditive du labrador, qui subitement s’était mis à vivement aboyer, sans raison apparente.

    Nungesser l’aventurier
    Surnommé « l’as de la Première Guerre mondiale » ou encore « le hussard de la mort » par son général, Charles Nungesser est avant tout connu pour ses exploits personnels. Plus de 21 décorations, une vie riche en émotions et en expériences, il demeure un aventurier dans l’âme.
    En 1927, bien décidé à se surpasser, il décide avec François Colis d’entreprendre la traversée de l’Atlantique Nord. Sans même s’inscrire au prix Raymont Orteig, qui récompense de 25.000 dollars le premier à réaliser cet exploit, il décolle le 8 mai 1927 à bord d’un prototype du PL 8 fourni par le constructeur Levasseur, avant de disparaître au large.
    L’Oiseau-Blanc est signalé pour la dernière fois au-dessus de l’Irlande, d’après le carnet de bord d’un officier britannique. Finalement, la carcasse d’un avion est découverte dans les forêts du Maine, elle sera par la suite attribuée à l’appareil de Charles Nungesser et François Coli.

    Les pionniers de l'aviation Va05_110

    Un invité dérangeant
    Selon certaines sources, l’avion de Nungesser et Colis aurait été abattu en plein vol par des trafiquants d’alcool en transit à Saint-Pierre-et-Miquelon, une base arrière de la contrebande durant la prohibition. Al Capone aurait même séjourné sur l’île au moment du raid à l’hôtel Robert. Encore plus troublant, une peinture de la même époque, mettant en scène l’Oiseau Blanc piquant en pleine mer sous des rafales de balles, a été mise à jour récemment dans les caves de la représentation de Saint-Pierre-et-Miquelon à Paris.
    Une toile jugée sûrement trop dérangeante au moment des faits et cachée en raison de l’omerta liée à la prohibition. Le Fulmar compte bien y répondre, en mettant le doigt sur les restes de l’avion et détecter si des impacts balles y sont présents. Le patrouilleur, équipé d’un énorme détecteur de métaux, ne devrait pas avoir de mal à repérer le moteur du biplan, un Lorraine Dietrich 12 Eb en W de 450 chevaux, principale masse métallique de l’Oiseau-Blanc.

    le mystère de St-Exupéry
    Héros de l’aviation française, Nungesser et Antoine de Saint-Exupéry sont deux personnages singuliers au destin tragique. L’auteur du Petit Prince est lui aussi porté disparu le 31 juillet 1944, alors qu’il était en mission au-dessus de la Méditerranée. La passion des deux hommes pour les airs et leur volonté de poussée toujours plus loin leurs limites les mènera tous deux à leur perte. Reste aujourd’hui, dans les deux cas, à déterminer les réelles circonstances de leur disparition. Seule la découverte des épaves pourra y répondre.
    En 2000, le train d’atterrissage et un morceau d’hélice ainsi que des éléments de la carlingue et du châssis, attribués à l’appareil de Saint-Exupéry sont retrouvés au large de Marseille. Le 7 septembre 1998, un pêcheur remonte dans ses filets une gourmette qui sera formellement identifiée comme appartenant au célèbre écrivain. En mars 2008, peu de temps avant de mourir, un ancien pilote de la Luftwaffe affirme avoir abattu Saint-Exupéry au-dessus de la Méditerranée.


    Edition France Soir du lundi 16 juin 2008 N°19824 page 9

    Amicalement,
    Alain.


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    Message  Alain CHUETTE 08.08.10 9:54

    Bonjour à vous,

    Pour conclure ce sujet, je vous fais partager les paroles de cette chanson.


    Deux aviateurs

    1) Deux aviateurs confiants dans leur projet :
    Traverser l'Atlantique,
    Deux aviateurs confiants dans leur projet,
    Ont quitté le Bourget.
    Et profitant d'un dimanche au printemps,
    Dans l'espace ils s'élancent,
    Tous deux montés sur un bel oiseau blanc
    Pour vaincre l'océan...

    Refrain 1 : Ils sont partis tous les deux,
    A travers les cieux, le sourire aux lèvres,
    Sans crainte de l'ouragan
    Ni du mauvais temps que la brise soulève;
    Et dans l'espoir d'arriver,
    Se sont envolés, sublime conquête,
    Bravant le danger et la mort qui les guette!


    2) Voilà deux jours que nos gars sont partis
    Dans la vive lumière!
    Sont-ils vivants ou sont-ils engloutis
    Dans l'océan maudit?
    De toute part on entend annoncer
    Une vive nouvelle,
    Qui nous dira si nos gars sont partis
    Ou s'ils sont engloutis!

    3) Mais cependant restait seule à Paris
    Une pauvre mère,
    Qui n'oublie pas que son cher petit
    En partant lui a dit:

    Refrain 2 : Je pars sur mon bel oiseau blanc,
    T'inquièt’ pas maman, je reviendrai vite!
    C'est pour que tous les pays
    Soient bientôt unis avec l'Amérique!
    Joyeusement je m'en vais
    Apporter de la paix et de l'espérance,
    J'emporte avec moi le baiser de la France!



    Les pionniers de l'aviation Logo_c10


    Cette chanson souvent appelée l'oiseau blanc se nomme en réalité "Deux aviateurs», elle date de 1927 d'un auteur inconnu, (alors que l'oiseau blanc est le titre d'une autre chanson dont les auteurs sont BOYER / MARINIER).

    Elle parle de Nungesser et Coli, pilotes français partis et disparus en 1927 en traversant l'Atlantique à bord de leur avion 'l'oiseau blanc'

    Cette chanson figure sur notre premier 33t en 1981, et sur le dernier CD 2006




    Bon dimanche,
    Alain








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