Bonsoir à tous;
François-Henry Laperrine
Fils de Alphonse Laperrine d'Hautpoul, receveur des finances à Castelnaudary. Il entre à l'école Saint-Cyr en octobre 1878. Capitaine au 2e régiment de dragons en novembre 1891, attiré par l’aventure, il est volontaire pour servir en Afrique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en avril 1892.
En 1897, il recrute et organise les Compagnies méharistes sahariennes, qui ne deviendront officielles que le 30 mars 1902, par décret, tout en restant des troupes semi-régulières. En 1901, il est commandant supérieur des oasis.
Il fait découvrir le Sahara à Charles de Foucauld lors d’une « tournée d’apprivoisement » des populations du grand Sud. Les deux saint-cyriens se connaissent depuis longtemps. L’un veut gagner les Sahariens à la France, l’autre à la cause du Christ. Peut-être Laperrine s'imagine-t-il, à l'aide du missionnaire et celle de Moussa ag Amastan, qu'il pourra mettre en place « une confédération targuie du Sahara, sorte de royaume franc du Centre-Afrique, à dominante chrétienne, socle de la colonisation africaine ». C'est oublier que Moussa ag Amastane, bien qu'il ait fait par réalisme le choix de pactiser avec les Français, est un musulman pieux et sincère ce qui lui valait d'ailleurs l'estime de Foucauld
En 1904, alors que Laperrine est commandant supérieur des oasis sahariennes, son subordonné le capitaine Métois, chef de l'annexe du Tidikelt, fait signer au chef des Touareg Kel Ahaggar, l'amenokal Moussa ag Amastane, une sorte de traité qui fixe à celui-ci « les conditions dans lesquelles le Gouvernement Français accepte sa collaboration » Mais Laperrine, le supérieur hiérarchique de Métois, interprète ce traité comme une soumission de Moussa ag Amastane et le lui fera comprendre l'année suivante. Son action au Sahara lui vaudra le surnom de « pacificateur du Sahara »
Amicalement,
Alain.
François-Henry Laperrine
Fils de Alphonse Laperrine d'Hautpoul, receveur des finances à Castelnaudary. Il entre à l'école Saint-Cyr en octobre 1878. Capitaine au 2e régiment de dragons en novembre 1891, attiré par l’aventure, il est volontaire pour servir en Afrique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en avril 1892.
En 1897, il recrute et organise les Compagnies méharistes sahariennes, qui ne deviendront officielles que le 30 mars 1902, par décret, tout en restant des troupes semi-régulières. En 1901, il est commandant supérieur des oasis.
Il fait découvrir le Sahara à Charles de Foucauld lors d’une « tournée d’apprivoisement » des populations du grand Sud. Les deux saint-cyriens se connaissent depuis longtemps. L’un veut gagner les Sahariens à la France, l’autre à la cause du Christ. Peut-être Laperrine s'imagine-t-il, à l'aide du missionnaire et celle de Moussa ag Amastan, qu'il pourra mettre en place « une confédération targuie du Sahara, sorte de royaume franc du Centre-Afrique, à dominante chrétienne, socle de la colonisation africaine ». C'est oublier que Moussa ag Amastane, bien qu'il ait fait par réalisme le choix de pactiser avec les Français, est un musulman pieux et sincère ce qui lui valait d'ailleurs l'estime de Foucauld
En 1904, alors que Laperrine est commandant supérieur des oasis sahariennes, son subordonné le capitaine Métois, chef de l'annexe du Tidikelt, fait signer au chef des Touareg Kel Ahaggar, l'amenokal Moussa ag Amastane, une sorte de traité qui fixe à celui-ci « les conditions dans lesquelles le Gouvernement Français accepte sa collaboration » Mais Laperrine, le supérieur hiérarchique de Métois, interprète ce traité comme une soumission de Moussa ag Amastane et le lui fera comprendre l'année suivante. Son action au Sahara lui vaudra le surnom de « pacificateur du Sahara »
Un fort à Tamanrasset porte son nom
TAMANRASSET : Fort Laperrine, vue intérieure : Cérémonie Militaire auprès du Fort Laperrine
La 143e promotion de Saint-Cyr (1956-1958) porte son nom
TAMANRASSET : Fort Laperrine, vue intérieure : Cérémonie Militaire auprès du Fort Laperrine
La 143e promotion de Saint-Cyr (1956-1958) porte son nom
Amicalement,
Alain.