3 participants
Du vent à travers les dunes
Michel FERNEZ- Messages : 428
Date d'inscription : 11/08/2009
Age : 78
Localisation : Grigny (Essonne)
- Message n°1
Du vent à travers les dunes
Roland DIONET- Messages : 439
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 79
- Message n°2
Re: Du vent à travers les dunes
Bonjour à tous,
Je parlais dans un post précédent d’un des inconvénients de dormir sur le lit du haut. La toiture des chambres était faite avec des matériaux locaux pas des plus étanches, un nid pour les bestioles et bien sûr une entrée parfaite pour le sable les jours de grand vent. Pas de chance pour celui qui était de corvée de piaule ces jours-là.
Amicalement.
Roland
Je parlais dans un post précédent d’un des inconvénients de dormir sur le lit du haut. La toiture des chambres était faite avec des matériaux locaux pas des plus étanches, un nid pour les bestioles et bien sûr une entrée parfaite pour le sable les jours de grand vent. Pas de chance pour celui qui était de corvée de piaule ces jours-là.
Amicalement.
Roland
Alain CHUETTE- Messages : 618
Date d'inscription : 18/08/2009
Age : 79
Localisation : Petit Couronne 76650 Seine Maritime
- Message n°3
Re: Du vent à travers les dunes
Bonjour à tous;
Une dune est un amas de sable disposé par le vent. Un ensemble de dunes forment un erg.
Que de fois on a le sentiment que ces dunes, ces ergs sont entassés à même le sol comme du charbon ou du sel et qu’un caprice de la nature pourrait les transporter ailleurs.
Le beau sable blond ou blanc, rose ou gris, quelquefois presque bleu, est la maladie du désert.
Les premiers grains arrachés par le vent au fond asséché des anciens lacs lui servent de projectiles pour désagréger les falaises de grès, saper le flan des montagnes, détruire les rives des oueds.
Le sable alors s’enfle, se gonfle, déborde et se dresse en montagnes orgueilleuses et splendides.
Il comble le lit des oueds, efface les pistes, bouche les puits, mais si le vent s’apaise le sable n’est plus que beauté, cordons dorés sous la rude caresse du soleil.
Beauté redoutable pourtant car le « cordon » au « sif » aigu est souvent infranchissable aux méharis et aux véhicules
Le spectacle de la dune frappe toujours ceux qui recherchent dans la nature la source de l’art.
Elle est d’essence féminine par ses nappés et ses arrondis. Elle est volume exact par ses lois de gravité, elle est palette par ses tons.
Et pourtant que de prudence ne faut il pas pour l’aborder ! Vienne à se lever le vent et vous voila perdu dans un nuage opaque et assailli par les grains de sable comme par des millions de microscopiques projectiles.
Amicalement
Alain
Une dune est un amas de sable disposé par le vent. Un ensemble de dunes forment un erg.
Que de fois on a le sentiment que ces dunes, ces ergs sont entassés à même le sol comme du charbon ou du sel et qu’un caprice de la nature pourrait les transporter ailleurs.
Le beau sable blond ou blanc, rose ou gris, quelquefois presque bleu, est la maladie du désert.
Les premiers grains arrachés par le vent au fond asséché des anciens lacs lui servent de projectiles pour désagréger les falaises de grès, saper le flan des montagnes, détruire les rives des oueds.
Le sable alors s’enfle, se gonfle, déborde et se dresse en montagnes orgueilleuses et splendides.
Il comble le lit des oueds, efface les pistes, bouche les puits, mais si le vent s’apaise le sable n’est plus que beauté, cordons dorés sous la rude caresse du soleil.
Beauté redoutable pourtant car le « cordon » au « sif » aigu est souvent infranchissable aux méharis et aux véhicules
Le spectacle de la dune frappe toujours ceux qui recherchent dans la nature la source de l’art.
Elle est d’essence féminine par ses nappés et ses arrondis. Elle est volume exact par ses lois de gravité, elle est palette par ses tons.
Et pourtant que de prudence ne faut il pas pour l’aborder ! Vienne à se lever le vent et vous voila perdu dans un nuage opaque et assailli par les grains de sable comme par des millions de microscopiques projectiles.
Henri-Jean Hugot et
Jean- Marc Durou
Amicalement
Alain