Bonjour à tous,
Comme certains je n’ai pas toujours été un ange pendant mon service militaire, mais j’ai appris deux règles : chercher à comprendre c’est commencer à désobéir et tout est permis sauf de se faire prendre. A Laon je me suis porté volontaire pour déménager un gradé, réveillé tôt le matin j’ai refait mon lit sommairement, dans le noir, pour ne pas réveiller la chambrée (50 gus). Le matin au rapport j’apprenais que j’avais droit à une nuit de prison, motif : lit non refait au carré, dur. J’aurais préféré nettoyer les latrines avec une brosse à dent et une lame de rasoir (une des punitions de l’époque). A Reggan lors d’une de mes rares gardes, une nuit avec un super vent de sable sur le parc camions, à force de bouffer du sable par tous les trous, je me suis mis à l’abri dans une cabine de GLR, pas de bol je me suis endormi, faute bien plus grave qu’un lit au carré. Le sous officier de semaine, malgré ce maudit vent de sable m’a trouvé et réveillé, en me promettant du mitard. Le lendemain au rapport, à ma grande surprise, rien, à part notre chef Popof qui m’a glissé à l’oreille : t’as encore fait le con cette nuit.
Amicalement.
Roland
Comme certains je n’ai pas toujours été un ange pendant mon service militaire, mais j’ai appris deux règles : chercher à comprendre c’est commencer à désobéir et tout est permis sauf de se faire prendre. A Laon je me suis porté volontaire pour déménager un gradé, réveillé tôt le matin j’ai refait mon lit sommairement, dans le noir, pour ne pas réveiller la chambrée (50 gus). Le matin au rapport j’apprenais que j’avais droit à une nuit de prison, motif : lit non refait au carré, dur. J’aurais préféré nettoyer les latrines avec une brosse à dent et une lame de rasoir (une des punitions de l’époque). A Reggan lors d’une de mes rares gardes, une nuit avec un super vent de sable sur le parc camions, à force de bouffer du sable par tous les trous, je me suis mis à l’abri dans une cabine de GLR, pas de bol je me suis endormi, faute bien plus grave qu’un lit au carré. Le sous officier de semaine, malgré ce maudit vent de sable m’a trouvé et réveillé, en me promettant du mitard. Le lendemain au rapport, à ma grande surprise, rien, à part notre chef Popof qui m’a glissé à l’oreille : t’as encore fait le con cette nuit.
Amicalement.
Roland