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Jean-Marie LE MOING
Jean-Marie COTTENCEAU
6 participants
Le permis de conduire militaire
Jean-Marie COTTENCEAU- Messages : 66
Date d'inscription : 03/10/2009
Age : 78
Localisation : 17390 La Tremblade
- Message n°1
Le permis de conduire militaire
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°2
Re: Le permis de conduire militaire
Bonjour à tous,
Salut Jean-Marie,
Je n'ai pas souvenance d'avoir eu ce document,
J'avais le permis dans le civil,
Après notre séjour à Senlis, j'ai passé à Laon le permis avec 3 jours de formation sur un camion Simca. A l'examen j'ai conduit un camion Citroën U 55,
Le lendemain, une après-midi d'école de rampe sur un Simca,
Ensuite je suis parti en mission à Amiens comme conducteur sur camionnette Renault 2087,
Au retour mission sur Lille pour préparer des véhicules pour la grande manœuvre du Nord,
J'ai participé à cette manœuvre comme conducteur toujours sur 2087 ,
Amicalement
Jean-Marie
Salut Jean-Marie,
Je n'ai pas souvenance d'avoir eu ce document,
J'avais le permis dans le civil,
Après notre séjour à Senlis, j'ai passé à Laon le permis avec 3 jours de formation sur un camion Simca. A l'examen j'ai conduit un camion Citroën U 55,
Le lendemain, une après-midi d'école de rampe sur un Simca,
Ensuite je suis parti en mission à Amiens comme conducteur sur camionnette Renault 2087,
Au retour mission sur Lille pour préparer des véhicules pour la grande manœuvre du Nord,
J'ai participé à cette manœuvre comme conducteur toujours sur 2087 ,
Amicalement
Jean-Marie
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°3
Re: Le permis de conduire militaire
Bernard POTIER- Messages : 27
Date d'inscription : 07/09/2009
Age : 78
Localisation : DECHY
- Message n°4
Le permis de conduire
Bjr à tous
Avant de partir et au retour de chaque mission, il fallait remplir le fameux carnet de bord sur lequel figuraient les mentions de kilométrage, de consommation, date et kilométrage des vidanges etc....
Mais il fallait faire atttention, à la première page Edouard sera d'accord avec moi, la mention du fameux R.10-1 du Code de la Route qui disait "TOUT CONDUCTEUR DOIT RESTER MAITRE CONSTAMMENT DE SON VEHICULE"
Article de punition car le moindre accroc valait 8 - 12 - 15 jours d'arrêt là je parles en tant que sous-of.
C'était l'article préféré de nos supérieurs pour nous affliger la punition.
Aucune discution ou excuse n'étaient admises, c'était le couperet.
Et c'est toujours d'actualité dans les régiments ou corps d'armée.
Bien amicalement à tous.
Bernard.
Avant de partir et au retour de chaque mission, il fallait remplir le fameux carnet de bord sur lequel figuraient les mentions de kilométrage, de consommation, date et kilométrage des vidanges etc....
Mais il fallait faire atttention, à la première page Edouard sera d'accord avec moi, la mention du fameux R.10-1 du Code de la Route qui disait "TOUT CONDUCTEUR DOIT RESTER MAITRE CONSTAMMENT DE SON VEHICULE"
Article de punition car le moindre accroc valait 8 - 12 - 15 jours d'arrêt là je parles en tant que sous-of.
C'était l'article préféré de nos supérieurs pour nous affliger la punition.
Aucune discution ou excuse n'étaient admises, c'était le couperet.
Et c'est toujours d'actualité dans les régiments ou corps d'armée.
Bien amicalement à tous.
Bernard.
Édouard CHAVATTE- Messages : 115
Date d'inscription : 19/08/2009
- Message n°5
Le permis militaire
Salut à vous tous
Je suis entiérement d'accord avec Bernard sur le rôle néfaste de certains supérieurs.
Une anecdocte entr'autre. Un jour je demande à passer le permis moto car je voulais aller à la BRGM (pour les connaisseurs). Durant 3 mois je m'entraîne avec une R80. Arrive le jour J, qui se passait à l'escadron du QUESNOY (59). Toutes les sections sont appelées à tour de rôle et j'attend mon tour. Soudain arrive un monsier avec des galons parallèles et me demande ce que j'attend car il ne manque que moi. Quelle fut ma stupéfation de voir que j'allais conduire un half track. Aprés bien des péripéties j'ai eu mon permis mais pas celui de moto. Rentré à la résidence les premiéres paroles que j'ai entendu " vous êtes apte à conduire et à dépanner les poids lourds pris par la neige. Je ne veux pas d'histoires car ça chauffera pour votre matricule".
Qui parle de permis militaire parle de sanctions à la clé pour des pécadilles bien souvent. Je termine pour ces engins semi chenillés j'ai fait le voyage CALAIS LYON ( c'était des véhicules pour ISRAEL).
Bernard un des ces soirs passe-moi un coup de fil. CIAO. Edouard
Je suis entiérement d'accord avec Bernard sur le rôle néfaste de certains supérieurs.
Une anecdocte entr'autre. Un jour je demande à passer le permis moto car je voulais aller à la BRGM (pour les connaisseurs). Durant 3 mois je m'entraîne avec une R80. Arrive le jour J, qui se passait à l'escadron du QUESNOY (59). Toutes les sections sont appelées à tour de rôle et j'attend mon tour. Soudain arrive un monsier avec des galons parallèles et me demande ce que j'attend car il ne manque que moi. Quelle fut ma stupéfation de voir que j'allais conduire un half track. Aprés bien des péripéties j'ai eu mon permis mais pas celui de moto. Rentré à la résidence les premiéres paroles que j'ai entendu " vous êtes apte à conduire et à dépanner les poids lourds pris par la neige. Je ne veux pas d'histoires car ça chauffera pour votre matricule".
Qui parle de permis militaire parle de sanctions à la clé pour des pécadilles bien souvent. Je termine pour ces engins semi chenillés j'ai fait le voyage CALAIS LYON ( c'était des véhicules pour ISRAEL).
Bernard un des ces soirs passe-moi un coup de fil. CIAO. Edouard
Roland DIONET- Messages : 439
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 79
- Message n°6
Re: Le permis de conduire militaire
Bonjour à tous,
J’en ai déjà parlé dans post précédent, le 2° peloton de la 2 compagnie de la 64 2/B avait un point commun, nous avions tous le permis dans le civil. Incorporé le 4 Septembre, avant la formation militaire, nous nous sommes attaqué au permis de conduire. Ce qui fait que le 11 Septembre nous avions déjà le permis militaire en poche, bien avant la classe précédente . Après, maniement d’armes et tout le toutim. Pour le carnet d’entretien des véhicules, je me souviens très bien qu’à chaque passage à l’atelier nous devions détailler les interventions, pour les changements de pneus, nous devions prendre note du numéro du pneu HS (pièce de parc), et remplacer par le numéro du nouveau pneu. En effet chaque pneu de véhicules était noté sur le carnet, cela à permis de retrouver le conducteur qui avait vendu un pneu à un transporteur de Reggan.
Amicalement
Roland
J’en ai déjà parlé dans post précédent, le 2° peloton de la 2 compagnie de la 64 2/B avait un point commun, nous avions tous le permis dans le civil. Incorporé le 4 Septembre, avant la formation militaire, nous nous sommes attaqué au permis de conduire. Ce qui fait que le 11 Septembre nous avions déjà le permis militaire en poche, bien avant la classe précédente . Après, maniement d’armes et tout le toutim. Pour le carnet d’entretien des véhicules, je me souviens très bien qu’à chaque passage à l’atelier nous devions détailler les interventions, pour les changements de pneus, nous devions prendre note du numéro du pneu HS (pièce de parc), et remplacer par le numéro du nouveau pneu. En effet chaque pneu de véhicules était noté sur le carnet, cela à permis de retrouver le conducteur qui avait vendu un pneu à un transporteur de Reggan.
Amicalement
Roland
Bernard POTIER- Messages : 27
Date d'inscription : 07/09/2009
Age : 78
Localisation : DECHY
- Message n°7
Le permis de conduire
Rebonjour à tous
Edouard, tu parles des dépannages P.L. par temps de neige avec les Halfs tracks de l'escadron, il m'est arrivé plusieurs fois d'accompagner ces engins en tant que passager motocycliste (BRGM) pour ceux qui connaissent pour les retirer des fossés ou d'autres endroits, ce n'était pas toujours marrant mais c'était prenant, les relations conducteurs P.L. et forces de l'ordre étaient au beau fixe contrairement en ces temps nouveaux. Ce n'était que du bonheur que d'apporter de l'aide à ces pauvres bougres dans la nature, le café, le vin chaud et un petit casse-croûte étaient bien venus.
Ces temps d'hiver me rappellent quelques anecdotes :
alors que j'étais chargé de recueillir les conditions météo auprès de brigades pour établir ce fameux message ETAROU destiné aux médias, par un temps de neige épouvantable et de gel, de contacter une brigade pour savoir quoi,
le planton me répond : temps sec, bonne visibité, circulation normale.
Je lui demande s'il a bien ouvert les volets
Et là bien sûr les mots doux, j'étais bien sûr mobile en ce temps-là
Devant mon insistance, il s'exécute et revient sur ses dires soit : circulation difficile, importantes chutes de neige, visibilité fortement réduite.
Ah!!!! bon, je ne l'avais pas vu !!!!! Comme quoi, il faut d'abord voir avant de dire.
Par la suite, il y a eu ce fameux message SAGAC mis en place par une unité directrice dont je tairai le nom et là encore PROBLEME
Eh oui il fallait rédiger ce fameux message en répondant aux questionnaires mis en place par une tête pensante, et je clôture mon message par Fortes chutes de neige sur tout le secteur, très mauvaise visibilité, circulation difficile et hop envoyé.
Retour immédiat du message annonçant son incohérance, re-envoi, re-retour ce petit jeu dura au moins quatre fois.
En ayant assez, je décide de tph à ce service qui me répond aussitôt avec arrogance
Eh ! oui votre message n'est pas bon, vous dîtes fortes chutes de neige sans préciser le sens de circulation, il fallait dire dans les deux sens (j'ignorais s'il neigeait SUD-NORD, il ne neigeait pas NORD-SUD
Secundo vous dîtes circulation difficile mais vous ne précisez pas pour quels véhicules, il fallait dire pour tous véhicules, étant de la campagne j'ignorais si un vélo ne pouvait pas circuler, un camion ou une V.L. pouvait le faire. (Lorsque j'ai dit à Michel que Louis de FUNES était nul à notre égard!!!!!).
Bon allez on arrête pour aujourd'hui, avec Edouard, je crois que nous allons faire un binôme terrible.
Bon aprè-midi, au fait il neige dans le Nord, je l'ai vu de mes yeux.
Bernard.
Edouard, tu parles des dépannages P.L. par temps de neige avec les Halfs tracks de l'escadron, il m'est arrivé plusieurs fois d'accompagner ces engins en tant que passager motocycliste (BRGM) pour ceux qui connaissent pour les retirer des fossés ou d'autres endroits, ce n'était pas toujours marrant mais c'était prenant, les relations conducteurs P.L. et forces de l'ordre étaient au beau fixe contrairement en ces temps nouveaux. Ce n'était que du bonheur que d'apporter de l'aide à ces pauvres bougres dans la nature, le café, le vin chaud et un petit casse-croûte étaient bien venus.
Ces temps d'hiver me rappellent quelques anecdotes :
alors que j'étais chargé de recueillir les conditions météo auprès de brigades pour établir ce fameux message ETAROU destiné aux médias, par un temps de neige épouvantable et de gel, de contacter une brigade pour savoir quoi,
le planton me répond : temps sec, bonne visibité, circulation normale.
Je lui demande s'il a bien ouvert les volets
Et là bien sûr les mots doux, j'étais bien sûr mobile en ce temps-là
Devant mon insistance, il s'exécute et revient sur ses dires soit : circulation difficile, importantes chutes de neige, visibilité fortement réduite.
Ah!!!! bon, je ne l'avais pas vu !!!!! Comme quoi, il faut d'abord voir avant de dire.
Par la suite, il y a eu ce fameux message SAGAC mis en place par une unité directrice dont je tairai le nom et là encore PROBLEME
Eh oui il fallait rédiger ce fameux message en répondant aux questionnaires mis en place par une tête pensante, et je clôture mon message par Fortes chutes de neige sur tout le secteur, très mauvaise visibilité, circulation difficile et hop envoyé.
Retour immédiat du message annonçant son incohérance, re-envoi, re-retour ce petit jeu dura au moins quatre fois.
En ayant assez, je décide de tph à ce service qui me répond aussitôt avec arrogance
Eh ! oui votre message n'est pas bon, vous dîtes fortes chutes de neige sans préciser le sens de circulation, il fallait dire dans les deux sens (j'ignorais s'il neigeait SUD-NORD, il ne neigeait pas NORD-SUD
Secundo vous dîtes circulation difficile mais vous ne précisez pas pour quels véhicules, il fallait dire pour tous véhicules, étant de la campagne j'ignorais si un vélo ne pouvait pas circuler, un camion ou une V.L. pouvait le faire. (Lorsque j'ai dit à Michel que Louis de FUNES était nul à notre égard!!!!!).
Bon allez on arrête pour aujourd'hui, avec Edouard, je crois que nous allons faire un binôme terrible.
Bon aprè-midi, au fait il neige dans le Nord, je l'ai vu de mes yeux.
Bernard.
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°8
Re: Le permis de conduire militaire
Édouard CHAVATTE- Messages : 115
Date d'inscription : 19/08/2009
- Message n°9
Les engins semi chenillés ---- L'ETAROU
Salut à tous.Salut Bernard
J'ai parlé de mon permis semi chenillé.Quand nous sommes sortis de la caserne nous étions 5 plus 1 avec 2 galons horizontaux .Le 1er démarre et verse au fossé.Chgt de machine.3 déchenillent.Arrive le dernier engin et à mon tour.D'abord description du tableau de bord.La question demandée et a quoi sert cet emplacement? Ma réponse est que ce véhicule est tellement vieux que c'était un voyant lumineux cassé.La tete de bonhomme à coté de moi.Nous démarrons autre question A COMBIEN DE TOUR PASSEZ VOUS LES VITESSES ma réponse "vous savez nous autres sahariens étions habitués a conduire à l'oreille"Il me fait arreter et me demande depuis combien de temps je conduis.Je regarde ma montre et lui répond 5 minutes.J'ai obtenu mon peris et les contraintes.
Pour l'ETAROU on racontais n'importe qoi mais avant 6 heures il fallait que ROSNY soit servi.Pour SAGAC au 2éme retour ,tout était parfait le ciel était clait,le soleil brillait au maximumQuand on téphonait pour me dire que c'était faux ma réponse " venez vous meme constater de visu"Quelques temps aprés j'ai su que quand c'étais moi on accusait réception et vite ça téléphonais à une autre unité beaucoup plus conciliante.
A plus.Edouard
J'ai parlé de mon permis semi chenillé.Quand nous sommes sortis de la caserne nous étions 5 plus 1 avec 2 galons horizontaux .Le 1er démarre et verse au fossé.Chgt de machine.3 déchenillent.Arrive le dernier engin et à mon tour.D'abord description du tableau de bord.La question demandée et a quoi sert cet emplacement? Ma réponse est que ce véhicule est tellement vieux que c'était un voyant lumineux cassé.La tete de bonhomme à coté de moi.Nous démarrons autre question A COMBIEN DE TOUR PASSEZ VOUS LES VITESSES ma réponse "vous savez nous autres sahariens étions habitués a conduire à l'oreille"Il me fait arreter et me demande depuis combien de temps je conduis.Je regarde ma montre et lui répond 5 minutes.J'ai obtenu mon peris et les contraintes.
Pour l'ETAROU on racontais n'importe qoi mais avant 6 heures il fallait que ROSNY soit servi.Pour SAGAC au 2éme retour ,tout était parfait le ciel était clait,le soleil brillait au maximumQuand on téphonait pour me dire que c'était faux ma réponse " venez vous meme constater de visu"Quelques temps aprés j'ai su que quand c'étais moi on accusait réception et vite ça téléphonais à une autre unité beaucoup plus conciliante.
A plus.Edouard
Édouard CHAVATTE- Messages : 115
Date d'inscription : 19/08/2009
- Message n°10
A/S half track
La réponse du trou de 1 cm c'est tout simplement l'emplacement de la prise balladeuse.Il fallait le savoir.
Ce qui m'améne a penser qu'en 1945 les américains avaient des lampes balladeuses et nous des lampes à cabure.
Ciao.il fait froid,je vais devant la cheminée.Edouard
Ce qui m'améne a penser qu'en 1945 les américains avaient des lampes balladeuses et nous des lampes à cabure.
Ciao.il fait froid,je vais devant la cheminée.Edouard
MELON Jean-Marie- Messages : 126
Date d'inscription : 06/01/2010
Age : 78
Localisation : Toulouzette 40250
- Message n°11
Le permis de conduire militaire
Bonjour Bernard.
Pour répondre au sujet des sanctions après un accident voici un GBO de la 1ère compagnie.
Dans mes souvenirs le chauffeur n’a pas vu que la rame s’arrêtait pour un regroupement de tout le monde et boum du travail pour Roland, Jean-Marie ou Alain ???
Ceci d’après radio REGGAN et le plus énorme le chauffeur libérable dans les semaines à venir n'a pas eu un jour d’arrêt le camion n’est pas dans l’inventaire de 3e GT.
Si le chauffeur se reconnaît, il peut se faire connaître. Il y a prescription !!!!!!!!!!!!!!
Amitiés à tous.
JMM
Pour répondre au sujet des sanctions après un accident voici un GBO de la 1ère compagnie.
Dans mes souvenirs le chauffeur n’a pas vu que la rame s’arrêtait pour un regroupement de tout le monde et boum du travail pour Roland, Jean-Marie ou Alain ???
Ceci d’après radio REGGAN et le plus énorme le chauffeur libérable dans les semaines à venir n'a pas eu un jour d’arrêt le camion n’est pas dans l’inventaire de 3e GT.
Si le chauffeur se reconnaît, il peut se faire connaître. Il y a prescription !!!!!!!!!!!!!!
Amitiés à tous.
JMM
Roland DIONET- Messages : 439
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 79
- Message n°12
Re: Le permis de conduire militaire
Bonjour Jean-Marie, bonjour à tous,
En voyant l’état du véhicule, je ne pense pas qu’il soit passé par l’atelier. Non pas que les mécanos ne soient pas capables de réparer, mais pas équipés. Là il fallait voir un échelon au-dessus à Béchar. Tu parles du véhicule qui n’était pas dans l’inventaire du 3° GT, et oui il y avait un service au PC, chargé d’inventorier régulièrement le parc roulant. Et ce GBO était peut-être en cours d’affectation. Pour les sanctions encore une fois je pense que le rapport du chef de rame a compté. Nous avons tous connu des gradés toujours prêts à défendre leurs hommes.
Amicalement.
Roland
En voyant l’état du véhicule, je ne pense pas qu’il soit passé par l’atelier. Non pas que les mécanos ne soient pas capables de réparer, mais pas équipés. Là il fallait voir un échelon au-dessus à Béchar. Tu parles du véhicule qui n’était pas dans l’inventaire du 3° GT, et oui il y avait un service au PC, chargé d’inventorier régulièrement le parc roulant. Et ce GBO était peut-être en cours d’affectation. Pour les sanctions encore une fois je pense que le rapport du chef de rame a compté. Nous avons tous connu des gradés toujours prêts à défendre leurs hommes.
Amicalement.
Roland
Bernard POTIER- Messages : 27
Date d'inscription : 07/09/2009
Age : 78
Localisation : DECHY
- Message n°13
Le permis de conduire
Bjr à tous
Non jean marie je n'ai jamais conduit ce genre d'engin mais par contre je les ai souvent escortés en moto.
Ce devait être en 69 - 70, l'escadron dérivé avait été mis sur pied pour une période des réservistes,édouard sait de quoi je parles, et bien entendu ces engins de torture étaient de la partie, il y en avait quatre. Pour la mise en route avec quelques soucis, ils ont démarré mais la suite ne fût pas pareil. Un deux puis trois tombèrent en panne dans les rues de Périgueux, seul un survécu, il remorqua les trois autres ce fût un joli petit train qu'il fallut escorté car le premier montait sur le trottoir de gauche afin que le dernier puisse virer et circuler sur le trottoir de droite, un beau folkrore en perspective devant une population souriante et narquoise, il y avait de quoi. De retour à la résidence un command car avait resisté à l'équipe de meccanos, les durites avaient lâché, la batterie H.S. bref il resta sur l'aire de préparation, c'étaient des véhicules "Mobilisation" qui ne servaient qu'une fois tous les dix ans, certes les essais étaient faits tous les ans, en réalité sur le papier, les 4x4 n'avaient rien à voir avec ceux que nous avions à B2 NAMOUS c'étaient des rolls à côté de ceux de l'escadron, seules les jeeps se tenaient convenablement. Heureusement ce jour-là, aucune puissance n'attaqua!!!!!!!!!!!! Ah! j'oubliai de dire que ces H.T. ne braquaient pas c'était un peu près comme le G.M.C. Pour le personnel de réserve, une journée chez les hipis aurait été telle.
Ah! je reviens sur ce fameux H.T., alors que l'escadron était parti en mission, un instruit avait eu l'idée d'en garer un devant notre garage moto sur l'aire de lavage ce qui nous empêchait d'entretenir nos motos. Et là bien entendu un plus hardi eu l'idée de déplacer ce véhicule mais au lieu de passer la 1ère ce fût la marche arrière qui s'enclancha. Le résultat ne se fit pas attendre l'H.T. recula dans le garage moto, mais pas par la porte mais par le mur construit en briques creuses, il ne résista pas.
Qu'allons nous dire, par chance l'aire de lavage était en dévers, ce qui nous donna à tous une idée.
Notre camarade conducteur occasionnel et volontaire se rendit au bureau de l'Adjudant d'escadron en lui disant que le frein à main de l'H.T. avait lâché et que celui-ci avait abattu un morceau de pan de muren reculant et que par chance personne n'était derrière. Devant nos dires collectifs, cette version a été retenue et l'honneur fût sauf. En moralité il ne s'agit pas de faire la guerre mais de savoir la raconter. Et encore une partie de plus. Nous n'étions pas des Saints.
Sincères amitiés à tous.
Bernard. Edouard, la pêche me revient.
Non jean marie je n'ai jamais conduit ce genre d'engin mais par contre je les ai souvent escortés en moto.
Ce devait être en 69 - 70, l'escadron dérivé avait été mis sur pied pour une période des réservistes,édouard sait de quoi je parles, et bien entendu ces engins de torture étaient de la partie, il y en avait quatre. Pour la mise en route avec quelques soucis, ils ont démarré mais la suite ne fût pas pareil. Un deux puis trois tombèrent en panne dans les rues de Périgueux, seul un survécu, il remorqua les trois autres ce fût un joli petit train qu'il fallut escorté car le premier montait sur le trottoir de gauche afin que le dernier puisse virer et circuler sur le trottoir de droite, un beau folkrore en perspective devant une population souriante et narquoise, il y avait de quoi. De retour à la résidence un command car avait resisté à l'équipe de meccanos, les durites avaient lâché, la batterie H.S. bref il resta sur l'aire de préparation, c'étaient des véhicules "Mobilisation" qui ne servaient qu'une fois tous les dix ans, certes les essais étaient faits tous les ans, en réalité sur le papier, les 4x4 n'avaient rien à voir avec ceux que nous avions à B2 NAMOUS c'étaient des rolls à côté de ceux de l'escadron, seules les jeeps se tenaient convenablement. Heureusement ce jour-là, aucune puissance n'attaqua!!!!!!!!!!!! Ah! j'oubliai de dire que ces H.T. ne braquaient pas c'était un peu près comme le G.M.C. Pour le personnel de réserve, une journée chez les hipis aurait été telle.
Ah! je reviens sur ce fameux H.T., alors que l'escadron était parti en mission, un instruit avait eu l'idée d'en garer un devant notre garage moto sur l'aire de lavage ce qui nous empêchait d'entretenir nos motos. Et là bien entendu un plus hardi eu l'idée de déplacer ce véhicule mais au lieu de passer la 1ère ce fût la marche arrière qui s'enclancha. Le résultat ne se fit pas attendre l'H.T. recula dans le garage moto, mais pas par la porte mais par le mur construit en briques creuses, il ne résista pas.
Qu'allons nous dire, par chance l'aire de lavage était en dévers, ce qui nous donna à tous une idée.
Notre camarade conducteur occasionnel et volontaire se rendit au bureau de l'Adjudant d'escadron en lui disant que le frein à main de l'H.T. avait lâché et que celui-ci avait abattu un morceau de pan de muren reculant et que par chance personne n'était derrière. Devant nos dires collectifs, cette version a été retenue et l'honneur fût sauf. En moralité il ne s'agit pas de faire la guerre mais de savoir la raconter. Et encore une partie de plus. Nous n'étions pas des Saints.
Sincères amitiés à tous.
Bernard. Edouard, la pêche me revient.