+3
Charlie NOYELLE le belge
Jean-Marie LE MOING
Roland DIONET
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Les compagnies
Roland DIONET- Messages : 439
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- Message n°1
Les compagnies
Roland DIONET- Messages : 439
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Age : 79
- Message n°2
Re: Les compagnies
Roland DIONET- Messages : 439
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 79
- Message n°3
Re: Les compagnies
Bonjour à tous,
J’avais lancé cette rubrique sur les compagnies, pensant que des camarades de la 1° ou de la 2° compagnie nous feraient partager leur vie avec des anecdotes. Qui dit compagnie, dit conducteurs, donc missions. Et là je pense qu’il y a plein de choses à raconter sur les missions effectuées.
Amicalement.
Roland
J’avais lancé cette rubrique sur les compagnies, pensant que des camarades de la 1° ou de la 2° compagnie nous feraient partager leur vie avec des anecdotes. Qui dit compagnie, dit conducteurs, donc missions. Et là je pense qu’il y a plein de choses à raconter sur les missions effectuées.
Amicalement.
Roland
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°4
Re: Les compagnies
Bonjour à tous,
Bonjour Roland,
Roland dit:
"pensant que des camarades de la 1° ou de la 2° compagnie nous feraient partager leur vie avec des anecdotes"
Je répond
Si tous les camarades qui ont leur page sur le site nous.........
Nous avions 20 ans, on doit faire partager cette période de notre vie au jeune génération ,
Il ne faut pas avoir peur d'écrire sur le forum ,il y aura toujours un Saharien qui vous aidera ,
"Dans le désert on abandonne pas les camarades "
Amicalement
Jean Marie
Bonjour Roland,
Roland dit:
"pensant que des camarades de la 1° ou de la 2° compagnie nous feraient partager leur vie avec des anecdotes"
Je répond
Si tous les camarades qui ont leur page sur le site nous.........
Nous avions 20 ans, on doit faire partager cette période de notre vie au jeune génération ,
Il ne faut pas avoir peur d'écrire sur le forum ,il y aura toujours un Saharien qui vous aidera ,
"Dans le désert on abandonne pas les camarades "
Amicalement
Jean Marie
Charlie NOYELLE le belge- Messages : 24
Date d'inscription : 19/08/2009
Age : 79
Localisation : PÉRENCHIES (Nord)
Salut les anciens,
Je me souviens très bien de deux missions :
La première en février 1965 :
Nous sommes partis à 5 de Reggan pour Oran rechercher 3 G.B.O. Départ de Reggan via Béchar, en Nord 2501, au port d’Oran. Nous avons pris en charge les 3 G.B.O. Remontage de ridelles, d’arceaux et de bâches. Puis direction Oran. Là, des soldats qui étaient de corvée, ont chargé des bidons d’huile, un très lourd chargement. Puis il y a eu deux jours de repos. Deux jours plus tard, départ à 2 h 30 du matin. Traversée des gorges de Mascara. Nous avons fait des démarrages, 1ère petite dans la montagne. Le chef de convoi était le maréchal-des-logis MOUROT, il était dans mon camion en tête de convoi. Cette mission était prévue sur deux jours. Dans l’après-midi, il a plu à torrent. La piste était détrempée, impossible de quitter la piste, ordre de poursuivre jusqu’à Béchar. Nous sommes arrivés vers 21 h, après avoir parcouru près de 800 km et près de 17 h de conduite. Près de moi, il y avait maréchal-des-logis MOUROT, sa glacière et bien sûr la Kronenbourg qui m’en a bien fait profiter de quelques bières. C’était un très bon M.D.L apprécié de tous.
La deuxième en mars 1965 :
Nous sommes partis en mission de Reggan à Béchar à vide et de Béchar à In-Amguel. Nous étions entre 30 et 40 G.B.O, de la 1ère compagnie et la 2ème compagnie. Presque tous les camions étaient chargés de cartons de Kronenbourg et de Perrier. Seul mon camion était chargé de 2 conteneurs de dynamites et de munitions. Dans chaque camion, il y avait un convoyeur qui était en charge de faire un tour de garde. La nuit, dans le camion de tête, il y avait Alain GOBÉ 64 l/B et le maréchal-des-logis MOUROT. Le dernier camion était le camion de dépannage conduit par HERBET dit « la Globule » 64 1/C et le brigadier-chef MONROVALE. Moi, j’étais au centre du convoi, mon convoyeur était CUSIMANO 64 l/B. Sur cette mission, beaucoup de cartons de Kronenbourg ont disparu. 44 ans après, je peux dire que l’on n’a pas eu soif sur cette mission et il a manqué bien des cartons à l’arrivée à In-Amguel le 30 mars 65.
Amicalement.
Charlie NOYELLE dit le belge 64 1/C
Je me souviens très bien de deux missions :
La première en février 1965 :
Nous sommes partis à 5 de Reggan pour Oran rechercher 3 G.B.O. Départ de Reggan via Béchar, en Nord 2501, au port d’Oran. Nous avons pris en charge les 3 G.B.O. Remontage de ridelles, d’arceaux et de bâches. Puis direction Oran. Là, des soldats qui étaient de corvée, ont chargé des bidons d’huile, un très lourd chargement. Puis il y a eu deux jours de repos. Deux jours plus tard, départ à 2 h 30 du matin. Traversée des gorges de Mascara. Nous avons fait des démarrages, 1ère petite dans la montagne. Le chef de convoi était le maréchal-des-logis MOUROT, il était dans mon camion en tête de convoi. Cette mission était prévue sur deux jours. Dans l’après-midi, il a plu à torrent. La piste était détrempée, impossible de quitter la piste, ordre de poursuivre jusqu’à Béchar. Nous sommes arrivés vers 21 h, après avoir parcouru près de 800 km et près de 17 h de conduite. Près de moi, il y avait maréchal-des-logis MOUROT, sa glacière et bien sûr la Kronenbourg qui m’en a bien fait profiter de quelques bières. C’était un très bon M.D.L apprécié de tous.
La deuxième en mars 1965 :
Nous sommes partis en mission de Reggan à Béchar à vide et de Béchar à In-Amguel. Nous étions entre 30 et 40 G.B.O, de la 1ère compagnie et la 2ème compagnie. Presque tous les camions étaient chargés de cartons de Kronenbourg et de Perrier. Seul mon camion était chargé de 2 conteneurs de dynamites et de munitions. Dans chaque camion, il y avait un convoyeur qui était en charge de faire un tour de garde. La nuit, dans le camion de tête, il y avait Alain GOBÉ 64 l/B et le maréchal-des-logis MOUROT. Le dernier camion était le camion de dépannage conduit par HERBET dit « la Globule » 64 1/C et le brigadier-chef MONROVALE. Moi, j’étais au centre du convoi, mon convoyeur était CUSIMANO 64 l/B. Sur cette mission, beaucoup de cartons de Kronenbourg ont disparu. 44 ans après, je peux dire que l’on n’a pas eu soif sur cette mission et il a manqué bien des cartons à l’arrivée à In-Amguel le 30 mars 65.
Amicalement.
Charlie NOYELLE dit le belge 64 1/C
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°6
Re: Les compagnies
Bonjour à tous,
Salut Charlie,
Merci, de nous faire revivre tes missions de février et mars 1965,
Dans la seule mission que j'ai faite, au retour le chargement était du vin !!!! Alors!!
A l'atelier j'ai rencontré plusieurs fois le MDL Mourot, il venait chercher les caisses des lots de dépannage avant de partir en mission.
Les gars des compagnies aimaient bien partir en mission avec lui.
Amicalement
Jean Marie
Salut Charlie,
Merci, de nous faire revivre tes missions de février et mars 1965,
Dans la seule mission que j'ai faite, au retour le chargement était du vin !!!! Alors!!
A l'atelier j'ai rencontré plusieurs fois le MDL Mourot, il venait chercher les caisses des lots de dépannage avant de partir en mission.
Les gars des compagnies aimaient bien partir en mission avec lui.
Amicalement
Jean Marie
Gino SÉNÉCHAL- Messages : 98
Date d'inscription : 08/09/2009
Age : 79
Localisation : Auby
- Message n°7
SALAIRE DE LA PEUR
Salut Charlie
Dans ton convoi du mois de mars 65 il devait y avoir mon cousin Gérard VANTROY, car je l'ai vu arriver avec les bras chargés de Kronenbourg et nous avions pris une sacrée cuite, sacrée crois-moi.
Amities
Gino le cthi
Dans ton convoi du mois de mars 65 il devait y avoir mon cousin Gérard VANTROY, car je l'ai vu arriver avec les bras chargés de Kronenbourg et nous avions pris une sacrée cuite, sacrée crois-moi.
Amities
Gino le cthi
Roland DIONET- Messages : 439
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 79
- Message n°8
Re: Les compagnies
MELON Jean-Marie- Messages : 126
Date d'inscription : 06/01/2010
Age : 78
Localisation : Toulouzette 40250
- Message n°9
Les compagnies
Bernard POTIER- Messages : 27
Date d'inscription : 07/09/2009
Age : 78
Localisation : DECHY
- Message n°10
Les Compagnies
Salut Jean-Marie
Lorsque je regarde ton plan du 3ème GT, n'y avait-il pas le jardin d'Ahmed derrière la 1 ère compagnie, ce vieux musulman qui se promenait avec un vieux fusil à silex et avec un vieux vélo si mes souvenirs sont exacts il y cultivait quelques légumes je ne me souviens plus quoi. Ce que je me souviens c'est d'y avoir vu poser quelques cicognes en quelle saison ?
Malheureusement la vieillesse ramollit nos cerveaux.
Bernardb]
Lorsque je regarde ton plan du 3ème GT, n'y avait-il pas le jardin d'Ahmed derrière la 1 ère compagnie, ce vieux musulman qui se promenait avec un vieux fusil à silex et avec un vieux vélo si mes souvenirs sont exacts il y cultivait quelques légumes je ne me souviens plus quoi. Ce que je me souviens c'est d'y avoir vu poser quelques cicognes en quelle saison ?
Malheureusement la vieillesse ramollit nos cerveaux.
Bernardb]
MELON Jean-Marie- Messages : 126
Date d'inscription : 06/01/2010
Age : 78
Localisation : Toulouzette 40250
- Message n°11
Les compagnies
Sur cette photo aérienne le jardin d'Ahmed se situe à droite au premier plan
JMM
JMM
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1108
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
- Message n°12
Re: Les compagnies
Bonjour à tous,
Salut Bernard,
Tu as raison derrière la première compagnie il y avait le jardin d'Ahmed,
A cet endroit ,c'était la sortie des égouts,
Avec de l'eau en abondance,il cultivait des radis, salades ,carottes et......
En juin 1965 et plus,? Ahmed vendait sa production à l'armée (3éme GTS),à la suite d'analyse des légumes ,les service sanitaire ont trouvé qu'ils étaient impropres à la consommation,
Alors après Ahmed vendait ses légumes au village,
Amicalement,
Jean Marie
Salut Bernard,
Tu as raison derrière la première compagnie il y avait le jardin d'Ahmed,
A cet endroit ,c'était la sortie des égouts,
Avec de l'eau en abondance,il cultivait des radis, salades ,carottes et......
En juin 1965 et plus,? Ahmed vendait sa production à l'armée (3éme GTS),à la suite d'analyse des légumes ,les service sanitaire ont trouvé qu'ils étaient impropres à la consommation,
Alors après Ahmed vendait ses légumes au village,
Amicalement,
Jean Marie
Michel FERNEZ- Messages : 428
Date d'inscription : 11/08/2009
Age : 78
Localisation : Grigny (Essonne)
- Message n°13
Re: Les compagnies
Bonjour à tous,
Si je me souviens bien le nom de famille d'Ahmed était M'BAREK.
Je le revois, se présentant le matin au poste de police, avec sa brouette chargée de légumes.
Il avait beaucoup beaucoup d'enfants !
Amitiés
Michel
Si je me souviens bien le nom de famille d'Ahmed était M'BAREK.
Je le revois, se présentant le matin au poste de police, avec sa brouette chargée de légumes.
Il avait beaucoup beaucoup d'enfants !
Amitiés
Michel
Charlie NOYELLE le belge- Messages : 24
Date d'inscription : 19/08/2009
Age : 79
Localisation : PÉRENCHIES (Nord)
- Message n°14
Souvenirs des missions sur la piste
Salut à tous,
Souvenirs des missions sur la piste :
Nous étions en convoi. Le midi on avait des rations individuelles et 1/4 de vin, le soir des rations collectives, mais pas toujours le même menu. On faisait un trou dans le sable avec une pelle, on mettait du bois, une plaque à sable dessus et on mélangeait le tout dans une grande marmite. Comme nous avions tous faim tout était bon, mais juste pour des jeunes de 20 ans.
Chacun avait sa combine, moi j’avais un camarade de ma classe, Rougemont de la 64 1/C, qui était cuistot. Avant de partir en mission j’allais le voir et il me donnait des pommes de terre et quelques pains sous plastique, cela me permettait de ne pas avoir faim et de faire profiter les camarades.
Le soir point halte sur la piste, les premiers GBO commençaient à former un cercle et on mettait le feu à un bidon d’huile et de gazole. La flamme, on pouvait la voir à plus d’un kilomètre, c’était le point de ralliement. Certains avaient quelques pannes, ils arrivaient 1 heure voire 2 heures après.
Sur la piste pas de sieste, on roulait environ 12 heures par jour. Le soir on dormait soit dans les couchettes de cabine soit sur des lits Picot autour du feu. Chaque camion avait 2 lits Picot, les couchettes des GBO étaient étroites.
Chacun avait sa combine, moi j’avais un camarade de ma classe, Rougemont de la 64 1/C, qui était cuistot. Avant de partir en mission j’allais le voir et il me donnait des pommes de terre et quelques pains sous plastique, cela me permettait de ne pas avoir faim et de faire profiter les camarades.
Le soir point halte sur la piste, les premiers GBO commençaient à former un cercle et on mettait le feu à un bidon d’huile et de gazole. La flamme, on pouvait la voir à plus d’un kilomètre, c’était le point de ralliement. Certains avaient quelques pannes, ils arrivaient 1 heure voire 2 heures après.
Sur la piste pas de sieste, on roulait environ 12 heures par jour. Le soir on dormait soit dans les couchettes de cabine soit sur des lits Picot autour du feu. Chaque camion avait 2 lits Picot, les couchettes des GBO étaient étroites.
Bien amicalement.
Charlie NOYELLE dit le belge 64 1/C
Charlie NOYELLE dit le belge 64 1/C
Bernard POTIER- Messages : 27
Date d'inscription : 07/09/2009
Age : 78
Localisation : DECHY
- Message n°15
Les compagnies
BSR à TOUS
Oui je me souviens des haltes au cours de nos missions sur BECHAR ou IN AMGUEL, je crois que la pire mission et la plus pénible était IN AMGUEL. Lors de l'arrêt du soir, on faisait du feu avec de vieilles planches qu'un GBO transportait et là bonheur nous avions le droit à des frîtes c'était super puis aux rations collectives, des cassoulets c'était notre extra. Pour dormir c'est vrai, il y avait les lits picot mais aussi à même le sable , nous y creusions un trou et hop! une toile de tente US sur nous et une nuit assurée sans sable. Puis les lucioles confectionnées avec des boîtes à conserves vides dans lesquelles on mettait du sable et on y versait un peu de G.O., le tout était allumé et disposé autour du campement. Mais il y avait également le garde répartie entre nous, pas de grade toute le monde à la même enseigne, car même en plein désert, il y avait toujours un ""survivant de l'au-delà"" qui se pointait de où ? , comment ? , Comme quoi ? , personne ne le savait. Aucune habitation, aucun village à l'horizon mais il était là vétu de blanc et toujours pour mendier.
Ce ne sont que de bons souvenirs, au fait il y a longtemps que je tenais à remercier nos bons mécanos qui avec peu de moyens sur la piste arrivaient toujours à nous dépanner, leur courage et leur vaillance, car il fallait en avoir du courage pour travailler comme dit Edouard pour 33 cts sous un cagnard étouffant et après le dépannage, il ne fallait par parler de douche. Ce n'est pas du fayotage mais la vérité toute vraie, il faut une longue période de réflexion pour s'en rendre compte.
Et maintenant pour boire, on tirait l'eau des réservoirs sur GBO 25O litres si mes souvenirs sont exacts et l'on mettait de la menthe pour ne pas voir la couleur rouille avec quelques cachets c'était avalé.
La sueur pourrissait nos chemisettes qui se coloraient de tâches blanches, le fil ne résistait pas au sel et elles se déchiraient comme si rien n'était.
Mais si c'était à refaire, je referais ce service.
Ce n'était que du bonheur et une camaraderie sans égale, chose introuvable à l'heure actuelle.
Très amicalement Bernard.
Oui je me souviens des haltes au cours de nos missions sur BECHAR ou IN AMGUEL, je crois que la pire mission et la plus pénible était IN AMGUEL. Lors de l'arrêt du soir, on faisait du feu avec de vieilles planches qu'un GBO transportait et là bonheur nous avions le droit à des frîtes c'était super puis aux rations collectives, des cassoulets c'était notre extra. Pour dormir c'est vrai, il y avait les lits picot mais aussi à même le sable , nous y creusions un trou et hop! une toile de tente US sur nous et une nuit assurée sans sable. Puis les lucioles confectionnées avec des boîtes à conserves vides dans lesquelles on mettait du sable et on y versait un peu de G.O., le tout était allumé et disposé autour du campement. Mais il y avait également le garde répartie entre nous, pas de grade toute le monde à la même enseigne, car même en plein désert, il y avait toujours un ""survivant de l'au-delà"" qui se pointait de où ? , comment ? , Comme quoi ? , personne ne le savait. Aucune habitation, aucun village à l'horizon mais il était là vétu de blanc et toujours pour mendier.
Ce ne sont que de bons souvenirs, au fait il y a longtemps que je tenais à remercier nos bons mécanos qui avec peu de moyens sur la piste arrivaient toujours à nous dépanner, leur courage et leur vaillance, car il fallait en avoir du courage pour travailler comme dit Edouard pour 33 cts sous un cagnard étouffant et après le dépannage, il ne fallait par parler de douche. Ce n'est pas du fayotage mais la vérité toute vraie, il faut une longue période de réflexion pour s'en rendre compte.
Et maintenant pour boire, on tirait l'eau des réservoirs sur GBO 25O litres si mes souvenirs sont exacts et l'on mettait de la menthe pour ne pas voir la couleur rouille avec quelques cachets c'était avalé.
La sueur pourrissait nos chemisettes qui se coloraient de tâches blanches, le fil ne résistait pas au sel et elles se déchiraient comme si rien n'était.
Mais si c'était à refaire, je referais ce service.
Ce n'était que du bonheur et une camaraderie sans égale, chose introuvable à l'heure actuelle.
Très amicalement Bernard.
MELON Jean-Marie- Messages : 126
Date d'inscription : 06/01/2010
Age : 78
Localisation : Toulouzette 40250
- Message n°16