Journal du 3ème Groupe de Transport

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    Roland DIONET
    Roland DIONET


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    Message  Roland DIONET 06.10.09 9:39

    Bonjour à tous,

    Je ne me souviens pas de la raison, mais la 64 2/B n’a pas eu droit aux permissions, sauf celles de spectacles. Peu de temps avant de partir pour le Sahara, alors que je n’y croyais toujours pas, un film nous a été projeté par un officier, qui nous expliquait ce que nous allions trouver là-bas. Là plus aucun doute, il fallait que je revoie mes parents. Le Dimanche suivant avec une permission de spectacle je partais pour Douai. A la première heure j’étais au poste de garde, puis j’ai traversé en courant le bois qui nous séparait de la route nationale, et je me suis mis à faire du stop, pas longtemps, une superbe DS s’est arrêtée avec des gens charmants, les parents devant, et les enfants derrière, je dis enfant, peut-être pour le garçon mais pas pour la superbe jeune fille, ils m’ont donc invité à m’installer entre les deux enfants. Dans la voiture j’ai remarqué le parfum des dames, malheureusement aussi le mien. En effet le matin je m’étais lavé sommairement et pris les premières chaussettes qui m’étaient tombées sous la main (pas des propres) de plus ma course à pied n’avait pas arrangé les choses. J’étais tellement gêné que j’ai failli demander à ces braves gens de me déposer, chose faite, à un moment nos routes se séparaient. C’est un grand-père qui a pris le relais dans une vielle guimbarde, là plus de complexe pour l’odeur, grand-père ne sentait pas la rose. Il avait une façon de conduite que je n’avais encore jamais vu, il m’obligeait à suivre les mouvements de sa voiture, quand la voiture tournait à gauche il fallait se pencher à gauche, pareil à droite, celle-là on ne me l’avait jamais faite. Et comme c’était mon jour de chance, nous avons eu droit à un barrage de police, un policier m’a demandé ma permission, et c’est là que ça se corse, en lui présentant ma permission de spectacle (ne riez pas les copains, ce n’est pas drôle) le policier était sur le point de téléphoner à Laon, quand je lui ai joué la complainte du pauvre bidasse qui voulait revoir papa et maman avant de partir pour l’enfer Saharien, et bien cela a marché, le policier m’a prié d’aller me faire pendre ailleurs. Le pépé qui m’avait attendu, a commencé par m’engueuler pour les risques que je lui avais fait courir, en me rajoutant que de son temps, j’étais bon pour le peloton d’exécution, (un joyeux le pépé). Et nous avons repris la route, en faisant bien attention de se pencher dans les virages. Et je suis quand même arrivé à la maison, à la grande surprise de mes parents. Je n’y suis pas resté longtemps, car il fallait reprendre un autorail en espérant ne pas retomber sur des policiers. Le retour s’est bien passé, Dionet présent couché.
    Début Novembre 1965, j’avais la quille grâce à mes 45 jours de permissions non prises, plus 60 jours, j’étais encore sous le régime des 18 mois.

    Amicalement.

    Roland


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