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5 participants
Le 1er E.S.P.L. à Reggan
Michel FERNEZ- Messages : 427
Date d'inscription : 11/08/2009
Age : 78
Localisation : Grigny (Essonne)
BELINGHERI Paul- Messages : 35
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 83
Localisation : o8170 FUMAY ARDENNES
Je crois me souvenir que la Légion sait installée sur le Plateau qu'apres le 19 mars 1962, la 2/13CSM dont je faisais partie a due changer de refectoire pour aller du 80 BS au 620 GAS pour laisser la place a la Légion
Je me souviens que les Légionnaires aussitot se sont mis a construire leur cantonnement (cloture) comme s'ils s'installaient pour longtemps et en plus ils montaient la garde a l'intérieur de la base.(La discipline est devenue plus sévère apres le 19 mars )
Je me souviens que les Légionnaires aussitot se sont mis a construire leur cantonnement (cloture) comme s'ils s'installaient pour longtemps et en plus ils montaient la garde a l'intérieur de la base.(La discipline est devenue plus sévère apres le 19 mars )
Henri CASTEL- Messages : 41
Date d'inscription : 29/11/2010
Bonjour à tous
En lisant l'historique du 1er ESPLE à Reggan,cette courte phrase,
<< le grand souci de propreté qui habite le légionnaire >> m'à fait revenir
46 ans en arrière,à In Salah,lors d'une mission vers In Amguel en février.
Nous étions arrivés dans l'aprés-midi au bordj de la légion pour y passer
la nuit.
Une fois les camions rangés dans le parc et aprés avoir fait une bréve
toilette avec l'eau de nos réservoirs,secoué nos treillis pour enlever
un peu de poussière,et,comme nous étions redevenus présentables,primes
la direction du foyer où quelques légionnaires nous attendaient.
L'acceuil fut chaleureux,l'un d'eux cherchait le radio du convoi,
je m'avançais vers lui,et me dit qu'il était lui aussi radio.
La conversation s'engagea et aprés avoir trinqué avec une Kro pour
dépoussiérer le gosier il me proposa de me servir de guide dans le bordj.
Quand nous arrivâmes devant l'entrée du dortoir Il m'interdit formellement
de mettre un seul crampon de rangers à l'intérieur,je devais regarder
depuis le seuil.Quand il ouvrit la porte,la surprise fut de taille.
Ce dortoir ressemblait à une vitrine qu'il ne fallait absolument pas souiller.
Le sol était noir comme s'il était bitumé.Pas une poussière,pas un grain
de sable,pas une trace quelconque était visible sur le sol.
Aux pieds des lits étaient accrochées les cartouchières disposées en éventail,
A la tête du côté droit pendaient les armes attribuées,tout était prêt
pour se muer en combattant en quelques instants.
Je me retournais vers lui,admiratif,et je pus lire sur son visage toute la fierté qu'il avait à me montrer cet endroit de vie,si propre dans un environnement de sable et de poussière.
Je me trouvais à des années lumière de la discipline du bordj de Reggan.
Le repas du soir nous fut servi dans leur réfectoire en compagnie de tous les
légionnaires.Ce qui prouve qu'ils ont aussi le sens de l'hospitalité.
Après un dernier passage par le foyer,nous sommes retournés dans le parc pour
dormir auprès de nos camions.
A l'aube le convoi quitta le bordj et prit la direction d'In Amguel....
Mais là c'est une autre histoire.
Amitiés à tous
Henri
En lisant l'historique du 1er ESPLE à Reggan,cette courte phrase,
<< le grand souci de propreté qui habite le légionnaire >> m'à fait revenir
46 ans en arrière,à In Salah,lors d'une mission vers In Amguel en février.
Nous étions arrivés dans l'aprés-midi au bordj de la légion pour y passer
la nuit.
Une fois les camions rangés dans le parc et aprés avoir fait une bréve
toilette avec l'eau de nos réservoirs,secoué nos treillis pour enlever
un peu de poussière,et,comme nous étions redevenus présentables,primes
la direction du foyer où quelques légionnaires nous attendaient.
L'acceuil fut chaleureux,l'un d'eux cherchait le radio du convoi,
je m'avançais vers lui,et me dit qu'il était lui aussi radio.
La conversation s'engagea et aprés avoir trinqué avec une Kro pour
dépoussiérer le gosier il me proposa de me servir de guide dans le bordj.
Quand nous arrivâmes devant l'entrée du dortoir Il m'interdit formellement
de mettre un seul crampon de rangers à l'intérieur,je devais regarder
depuis le seuil.Quand il ouvrit la porte,la surprise fut de taille.
Ce dortoir ressemblait à une vitrine qu'il ne fallait absolument pas souiller.
Le sol était noir comme s'il était bitumé.Pas une poussière,pas un grain
de sable,pas une trace quelconque était visible sur le sol.
Aux pieds des lits étaient accrochées les cartouchières disposées en éventail,
A la tête du côté droit pendaient les armes attribuées,tout était prêt
pour se muer en combattant en quelques instants.
Je me retournais vers lui,admiratif,et je pus lire sur son visage toute la fierté qu'il avait à me montrer cet endroit de vie,si propre dans un environnement de sable et de poussière.
Je me trouvais à des années lumière de la discipline du bordj de Reggan.
Le repas du soir nous fut servi dans leur réfectoire en compagnie de tous les
légionnaires.Ce qui prouve qu'ils ont aussi le sens de l'hospitalité.
Après un dernier passage par le foyer,nous sommes retournés dans le parc pour
dormir auprès de nos camions.
A l'aube le convoi quitta le bordj et prit la direction d'In Amguel....
Mais là c'est une autre histoire.
Amitiés à tous
Henri
Jean-Marie LE MOING- Messages : 1107
Date d'inscription : 29/08/2009
Age : 78
Localisation : Genets 50530
Bonjour à tous
Salut Henri
Je viens de retrouver ce lien
http://legioncavalerie.free.fr/fr/historique_esple.htm
Amicalement
Jean Marie
Salut Henri
Je viens de retrouver ce lien
http://legioncavalerie.free.fr/fr/historique_esple.htm
Amicalement
Jean Marie
Alain BROCHARD- Messages : 366
Date d'inscription : 16/08/2009
Age : 81
Localisation : Le Verdon sur Mer 33123 (Gironde)
Bonjour Henri, bonjour Jean-Marie, bonjour à tous
Merci Henri de ton report qui nous montre la qualité de ces Corps d'Élite dans les moindres détails.Il faut savoir que sans cette rigueur, ce qui peu paraître absurde pour la plupart, ces unités ne pourraient pas être!
Le dépassement de soi-même est le moteur du fonctionnement du groupe, solidarité y comprise et ce dans la tenue même du cantonnement.
En faisant mes classes, je n'avais pas eu le loisir de vraiment comprendre ça !!!
Merci Henri de ton report qui nous montre la qualité de ces Corps d'Élite dans les moindres détails.Il faut savoir que sans cette rigueur, ce qui peu paraître absurde pour la plupart, ces unités ne pourraient pas être!
Le dépassement de soi-même est le moteur du fonctionnement du groupe, solidarité y comprise et ce dans la tenue même du cantonnement.
En faisant mes classes, je n'avais pas eu le loisir de vraiment comprendre ça !!!
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