Journal du 3ème Groupe de Transport

Journal interactif des anciens tringlots sahariens du 3ème GT et autres sahariens

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    Ils ont marqués l’histoire du tour de France

    Alain CHUETTE
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    Message  Alain CHUETTE 21.07.10 9:35

    Bonjour à tous ;

    Sans chauvinisme,…. aujourd’hui je vous présente un coureur de la plus belle région de France : La Normandie

    "Maître Jacques"
    Est un ancien coureur cycliste français, né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) le 8 janvier 1934 et mort d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987 à La Neuville-Chant-d'Oisel (Seine-Maritime). Il est notamment le premier quintuple vainqueur du Tour de France, et l'auteur du doublé Dauphiné libéré-Bordeaux-Paris en 1965. Il a également remporté 5 Paris-Nice et construit ses nombreux succès dans les courses par étapes, grâce à ses qualités de rouleur lors des contre-la-montre.


    Jacques Anquetil


    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Anquet10

    Anquetil vit son enfance à Mont-Saint-Aignan, sur les hauteurs de Rouen, en Normandie, au nord-ouest de la France. Il y vit avec ses parents, Ernest (maître-maçon) et Marie, et son frère Philippe. Puis la famille s'installe à Bois-Guillaume dans une maison de deux étages, « l'une de ces maisons aux poutres apparentes que les touristes trouvent jolies et ceux qui les habitent inconfortables ».

    En 1941, son père refuse de participer pour l'occupant aux ouvrages de défense du mur de l'Atlantique. La famille choisit alors de se rendre au hameau de Bourguet, près de Quincampoix. Puisque son père n'a plus de travail, Anquetil fait comme ses sœurs et beau-frère restés à Bois-Guillaume : il se reconvertit dans la culture des fraises. Il reçoit son premier vélo - un Alcyon - à l'âge de quatre ans et deux fois par jour il parcourt un kilomètre et demi pour se rendre au village et revenir.

    Il apprend le métier d’ajusteur-fraiseur au collège technique de Sotteville-lès-Rouen, où il joue de nombreuses parties de billard avec Maurice Dieulois. Son ami rejoint le club de cyclisme de Sotteville. Anquetil y accompagne son ami, assiste aux épreuves, au besoin le félicite. Dieulois devient un garçon dont la renommée locale séduit les filles. Jacques d'abord peu intéressé par le sport est peu à peu fasciné par son ami, qui découpe ses premiers articles que lui consacrent les journaux locaux et collecte ses primes de victoires

    Poussé par son ami, il signe le 2 décembre 1950 sa première licence amateur à l'AC Sottevillais. Il passe un test concluant avec André Boucher, qui s'occupe des jeunes d'un club où l'on retrouve parmi les dirigeants le père de Dieulois. Après un CAP d’ajusteur-fraiseur, il pense se destiner à seconder son père, horticulteur spécialisé dans la culture des fraises. Finalement, il décide de se consacrer exclusivement au vélo et démissionne de son travail de tourneur.

    Il participe au Grand Prix de Gai-Sport, sa première course officielle le 8 avril 1951. C'est son coéquipier et ami Maurice Dieulois qui s'impose. Après une quatrième puis une troisième place lors des deux courses suivantes, il remporte le Prix Maurice Latour le 3 mai 1951 à Roue (1re victoire). Par la suite, il gagne à deux reprises, chaque fois en solitaire. Il vise le Maillot des Jeunes de Paris-Normandie, qui récompense le meilleur débutant de la région. La finale du trophée se court à Pont-Audemer. Il s'agit d'un contre-la-montre de 85,6 kilomètres qui regroupe les 14 premiers du classement provisoire. Anquetil part dernier et Dieulois avant-dernier, puisqu'ils occupent les deux premières places après les courses en ligne. Très vite Anquetil, parti quatre minutes après Dieulois, a son ami en pont de mire :
    « Je ruinais peut-être à cet instant-là tous ses espoirs. Je ne veux pas paraître plus sentimental que je ne le suis, mais je le dis parce que c'est vrai, j'ai ralenti pendant une dizaine de kilomètres pour ne pas le dépasser trop vite. Enfin comme le temps passait, j'ai dû me décider à le doubler. Je le fis comme une flèche, sans un regard, pour abréger la chose »

    Il enfile donc le Maillot des Jeunes 1951 et remporte dans la foulée le titre de Champions Normandie des sociétés, avec Dieulois, Le Ber, Levasseur et Quinet.

    Il signe à cette époque 16 victoires chez les amateurs, dont le Prix de France en 1952 ainsi que le Tour de la Manche et le Championnat de France amateur sur route la même année.


    Amicalement;
    Alain.




    Jean-Marie LE MOING
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    Message  Jean-Marie LE MOING 22.07.10 9:12

    Bonjour à tous
    Salut Alain

    Jacques
    Mais oui!!
    Un gars de chez nous
    Toute notre jeunesse

    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Medium10

    Amicalement
    Jean Marie
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    Message  Alain CHUETTE 22.07.10 22:50

    Bonsoir à tous ;

    « l'éternel second »

    Raymond Poulidor, dit « Poupou »
    Il est né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat, dans le département de la Creuse.
    Sa popularité (« poupoularité ») fut exceptionnelle dans l'Hexagone, en dépit de son statut d'« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu'il n'a jamais gagnée et au cours de laquelle il n'a même jamais porté le maillot jaune, mais dont il codétient le record de podiums avec l'Américain Lance Armstrong.


    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Poulid10

    Ses parents sont des métayers installés dans la Creuse avant de gagner Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), qui devient sa terre d'adoption.
    Raymond était privé de vélo car il butait sur l'opposition de sa mère que les nombreuses chutes dans le peloton local effrayaient. Mais, au cours de sa croissance, son intérêt envers le vélo ne s'épuise pas, si bien qu'André Marquet, un marchand de cycles de Sauviat-sur-Vige, offre à Poulidor un demi-course pour ses 16 ans. En dépit de l'opposition de sa mère, il prit sa première licence auprès de « La pédale marchoise », dont le siège se trouvait à Montboucher. Il participe à sa toute première course en 1952 à Saint-Moreil. Il termine septième, tandis que son frère Henri l'emporte.

    Sa carrière

    Il est entré dans la légende en tant que « l'éternel second » du tour et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d'Eddy Merckx dans les années 1970. Légende née d'exploits inachevés et d'infortunes rencontrées dans le Tour de France. Mais légende erronée au regard de nombreux succès majeurs. Au XXe siècle, il est l'une des personnalités les plus populaires en France. Au début du XXIe siècle, « Poupou » déclenche encore des applaudissements nourris lors de ses passages au sein de la caravane du Tour de France.
    Cycliste professionnel entre 1960 et 1977. Il a ainsi pu courir avec Louison Bobet, Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault. Il est en contrat avec « Cycles Mercier »
    La rivalité Jacques Anquetil - Poulidor est l'une des grandes oppositions du sport français. Avec en point d'orgue un combat coude à coude sur les pentes du Puy de Dôme dans le Tour 1964. La rivalité avec Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin. « Poupou » l'emporte à Paris-Nice en 1972 mais s'incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla-d'Adet.
    Ses inconditionnels affirment qu'il aurait dû gagner au moins 3 Tours de France, sans la malchance et la maladresse en 1964 (oubli d'un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil, chute et crevaison dans l'étape Andorre-Toulouse, mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lesquels il prend tout de même 42 secondes à Anquetil), le secours « étonnant » d'Anglade à Gimondi dans le Ventoux en 1965, et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il codétient cependant avec Lance Armstrong, le record du nombre de podiums sur la grande boucle et remporta plusieurs victoires d'étapes dans la plus grande adversité.
    Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur, il a gagné sur tous les terrains. Selon Antonin Magne, son premier directeur sportif, il ne pouvait y avoir de gloire sans vertu. Poulidor ne fut jamais suspecté de dopage en 17 ans de carrière. Toutefois dans le journal L'Équipe du 17 janvier 1997 il indiquait : « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d'aussi risqué pour la santé. »



    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  09021810


    Amicalement,
    Alain.
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    Message  Jean-Marie LE MOING 23.07.10 8:55

    Bonjour à Tous

    Louis’dit Louison’ Bobet


    Né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand
    Mort le 13 mars 1983 à Biarritz
    Débuts professionnels en 1947

    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  10029510

    Palmarès :
    Championnat du monde sur route en 1954 ;
    Tour de France en 1953, 1954, 1955 ;
    Bordeaux-Paris en 1959 ; GP des Nations en 1952 ;
    Milan-San Remo en 1951 ;
    Paris-Roubaix en 1956 ;
    Tour des Flandres en 1955 ;
    Tour de Lombardie en 1951 ;
    Dauphiné Libéré en 1955 ;
    Paris-Nice en 1952 ;
    Critérium des As 4 en 1949,
    1950, 1953 et 1954;
    Championnat de France en 1950 et 1951;
    Critérium international en 1951 et 1952 ;
    Tour du Luxembourg en 1955 ;
    Tour de L'Ouest en 1949.
    Ammicalement
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    Message  Alain CHUETTE 23.07.10 9:32

    Bonjour à tous

    « Le Blaireau »,

    Bernard Hinault (né le 14 novembre 1954 à Yffiniac, Côtes-d'Armor, coureur cycliste français d'origine bretonne. Il est le troisième coureur à avoir remporté à cinq reprises le Tour de France, après Jacques Anquetil et Eddy Merckx. En huit participations, il y gagne 28 étapes. Il compte également à son palmarès, un titre de Champion du Monde, trois Giros et deux Vueltas., il a dominé le sport cycliste entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires dont 144 hors critériums. Il est depuis sa cinquième victoire en 1985, le dernier coureur français à avoir remporté le Tour de France.
    Il a deux fils (Mickael et Alexandre) et est le parrain de Christopher Anquetil, fils de Jacques Anquetil


    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Tour-d11


    Le plus beau palmarès de l'histoire du cyclisme derrière Eddy Merckx.Il prend sa première licence à l'Amicale Cylotourisme Briochine (ACB). Il remporte le 19 septembre 1971 sa première course à Planguenoual, près de chez lui dans les Côtes d'Armor. En 1972, il se fait connaître des suiveurs par un succès important chez les juniors, au « Premier Pas Dunlop». La même année, il est champion de Bretagne dans cette catégorie et remporte son premier titre national à Arras, en attaquant à 80 km de l'arrivée. En 1973, il effectue son service national dans les chars à Sissonne au 21e régiment d'infanterie de marine (RIMA). Dès son retour en 1974, il est Champion de France amateur de poursuite et remporte une étape de la Route de France, où il attaque à 100 km du but et parvient à conserver une seconde sur la ligne d'arrivée. Il devient coureur professionnel sur route en fin d'année sous la direction de Jean Stablinski, ancien lieutenant de Jacques Anquetil (un modèle pour Bernard Hinault). En tant qu'amateur il remporte de 1971 à 1974 36 victoires.

    L'ère Hinault (1978-1983)

    En 1978, il remporte le Tour d'Espagne et grimpe les cols du Tour de France avec son maillot de champion de France sur route conquis à Sarrebourg. Il s'empare de son premier maillot jaune en fin de Tour lors de l'étape contre la montre Metz-Nancy où il repousse Zoetemelk (alors premier au général depuis l'exclusion de Michel Pollentier) à 4'10". Comme Jacques Anquetil, Felice Gimondi et Eddy Merckx avant lui, Hinault gagne le Tour de France lors de sa première participation. Il n'a que 23 ans. Bernard Hinault est, avec Anquetil (en 1963), l'un des rares coureurs à avoir remporté la Vuelta et le Tour de France la même année.
    Jusqu'en 1982, à l'exception de Joop Zoetemelk, il ne rencontre que peu d'opposition dans la Grande Boucle. En plus du classement général, il remporte 7 étapes du Tour de France et le maillot vert en 1979, ou encore 5 étapes en 1981, reléguant son second Lucien Van Impe à près d'un quart d'heure. L'année suivante, son quatrième succès sur le Tour est conclu par une victoire au sprint sur les Champs Élysées. En 1980, alors qu'il se dirige vers une 3e victoire d'affilée, une tendinite au genou le contraint à l'abandon.
    Cette même année, il gagne son premier Giro, notamment grâce à une échappée dans le col du Stelvio avec son coéquipier Jean-René Bernaudeau. Enfin, un mois après son retrait de la Grande Boucle sur blessure, il prend une éclatante revanche en devenant champion du monde devant son public à Sallanches. Il distance, lors du dernier tour de circuit, l'Italien Gianbattista Baronchelli dans la côte de Domancy.
    Dans les classiques, Bernard Hinault est l'auteur de quelques exploits. En 1980, il remporte Liège-Bastogne-Liège sous la neige avec près de 10 minutes d'avance sur Hennie Kuiper. Il gagne deux fois la Flèche Wallonne en 1979 (en devançant Giuseppe Saronni au sprint) puis en 1983. Il est vainqueur du Tour de Lombardie en 1979, après une échappée de 60 km sous la pluie en compagnie de l'Italien Silvano Contini. Il remporte aussi l'Amstel Gold Race en 1981 et enfin Paris Roubaix la même année dans un sprint à six, et ce, malgré plusieurs chutes sur le parcours, dont une provoquée par un chien dans le secteur de Hem. À l'arrivée, il déclara : "On ne m'enlèvera pas de l'idée que cette course, c'est une belle cochonnerie."
    En 1982, dix-huit ans après Jacques Anquetil, il est le second Français à réaliser le doublé Giro-Tour. Enfin, il remporte une seconde Vuelta en 1983, en accomplissant un exploit lors de l'étape montagneuse d'Avila. Il relègue son second, l'Espagnol Julián Gorospe à plus de 20 minutes.


    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Hinaul10

    Amicalement;
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    Message  Alain CHUETTE 24.07.10 14:02

    Bonjour à tous

    « Nanar »

    Bernard Thévenet né le 10 janvier 1948 à Saint-Julien-de-Civry (au lieu-dit Le Guidon), Coureur cycliste des années 70. Il a notamment remporté le Tour de France à deux reprises : en 1975 devant Eddy Merckx et en 1977.
    Il fut amateur à l'ACBB. Professionnel de 1970 à 1981, il a fait toute sa carrière au sein de l'équipe professionnelle Peugeot, sauf ses deux dernières saisons (en 1980 dans l'équipe espagnole Teka et en 1981 dans l'équipe Puch-Wolber). Il devint ensuite directeur sportif, puis consultant télé pour le groupe France Télévisions et enfin chef de piste des Six jours de Grenoble.


    Ils ont marqués l’histoire du tour de France  Previe10


    Excellent grimpeur, il reste dans l'histoire du cyclisme comme le « tombeur » d'Eddy Merckx lors de l'étape de Pra Loup du Tour 1975 qui vit pour la première fois fléchir le « Cannibale » après l'agression (un coup de poing dans le foie) que reçu ce dernier d'un spectateur lors de l'étape menant au Puy de Dôme. Il remporte une seconde fois le Tour de France en 1977 pour 48 secondes seulement devant Hennie Kuiper. Parmi ses plus grands succès, on peut citer le Critérium du Dauphiné libéré en 1975 et 1976, le titre national en 1973 après une longue échappée en solitaire ou le Tour de Romandie en 1972.

    Il devient professionnel avec l'équipe Peugeot-BP-Michelin en 1970, à 22 ans. Il dispute son premier Tour de France dès sa première année, en étant prévenu à la dernière minute.
    Thévenet se souvient : « Je ne me souviens parfaitement de mon arrivée à Limoges (lieu de départ de la première étape). J'étais inquiet et effrayé en même temps, mais plein de fierté. On m'a donné une valise neuve, sept maillots, six paires de shorts, des pulls, des chemises... Tout le monde avait un vélo flambant neuf, mais pas moi, parce que je n'étais pas sur la liste des partants de l'équipe ». Il joue un rôle d'équipier pour Roger Pingeon, mais celui-ci abandonne après une semaine. Il joue alors sa carte personnelle et remporte l'étape du 14 juillet qui se termine à la station de ski de La Mongie. Cette victoire lui donne la confiance nécessaire pour faire carrière dans le cyclisme. L'année suivante, plus régulier, il réédite sa performance en remportant la dixième étape, mais en prenant cette fois la quatrième place du classement général.
    Il arrive lors du Tour 1972 avec l'expérience d'une première grande victoire sur une course par étapes : le Tour de Romandie. Durant ce Tour, il chute dans la descente du col de l'Aubisque et souffre temporairement d'amnésie. Alors qu'il est étendu sur la route en se demandant ce qu'il fait sur son vélo, il recommence petit à petit à retrouver la mémoire. En reconnaissant la voiture de son équipe, il s'écria : « Je suis sur le Tour de France ! ». Il refuse d'abandonner la course, termine l'étape, passe la nuit en observation et le lendemain reprend le départ. Quatre jours plus tard il remporte l'étape sur le Mont Ventoux : « On a attaqué les deux premiers kilomètres à 50 à l'heure, car Ocana et Merckx faisaient la course. mais on était à bloc. J'ai un peu temporisé pour porter mon attaque décisive à 1500 mètres, personne n'a pu s'accrocher, il y avait Poulidor, Martinez, Ocana, Merckx. Dans le dernier kilomètre, j'étais vraiment heureux. »
    Merckx quintuple vainqueur du Tour prend le maillot jaune lors de la sixième étape. Il remporte en prime deux étapes et semble en position de gagner un sixième Tour de France. Alors vint la 14e étape avec une arrivée au sommet du Puy de Dôme. Comme de coutume, c'est De Schoemacker, l'équipier montagnard de Merckx qui fait le tempo, mais pas assez rapidement pour empêcher le démarrage de Thévenet, rejoint par le Belge Lucien Van Impe. Au milieu d'une foule hostile, Merckx, grimaçant, s'accroche vaillamment et limite les dégâts. Dans sa roue, près du point de rupture, vient le Batave Joop Zoetemelk. Van Impe s'envole vers la victoire, Thévenet se rapproche un peu plus au général. Merckx est accueilli par des sifflets. Dans la dernière ligne droite, il est même frappé d'un coup de poing au foie donné par un spectateur. Après un jour de repos on attaque les Alpes. Cette 15e étape longue de 217,5 kilomètres est disputée le dimanche 14 juillet entre Nice et Pra Loup. Merckx, se sentant fort, attaque Thévenet sur son terrain, parvient à le distancer, mais est victime d'une terrible défaillance dans la montée sur Pra-Loup, défaillance qu'il attribuera plus tard à des cachets de Glifanan administrés par le médecin pour diminuer la douleur consécutive au coup de poing reçu au Puy de Dôme. Quoi qu'il en soit, Bernard Thévenet remporte l'étape et s'empare de la toison d'or. Le lendemain, survolté, il attaque au pied de l'Izoard, passe seul au sommet et triomphe à Serre-Chevalier devant Merckx.
    Thévenet remporte finalement ce Tour qui se termine pour la première fois sur les Champs-Élysées, avec 2 minutes et 45 secondes d'avance face au Belge. Grâce à cette victoire, il reste dans l'histoire du cyclisme comme le « tombeur » d'Eddy Merckx.


    Amicalement,
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