Journal du 3ème Groupe de Transport

Journal interactif des anciens tringlots sahariens du 3ème GT et autres sahariens

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    Compagnies méharistes sahariennes

    Alain CHUETTE
    Alain CHUETTE


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    Compagnies méharistes sahariennes Empty Compagnies méharistes sahariennes

    Message  Alain CHUETTE 08.04.10 15:42

    Bonjour a tous;

    Compagnies méharistes sahariennes

    Les Compagnies méharistes sahariennes étaient des unités de l'armée française destinées à contrôler les territoires du Sahara durant l'Algérie française. Elles jouèrent un grand rôle lors de la conquête du sud-algérien, puis de la présence française dans le Sahara.
    Utilisant des dromadaires dans ces régions où les premières automobiles ne pouvaient pas s'aventurer, elles furent également désignées sous le nom de Compagnies méharistes.
    Véritables sentinelles du désert, ces compagnies furent alors chargées de la pacification des zones touareg, de travaux topographiques, de la surveillance des caravanes et des pistes, de la surveillance des frontières,
    Si les premières unités méharistes existèrent dès 1885, elles ne furent officiellement créées qu'à partir de 1901 sous l'impulsion du commandant François-Henry Laperrine. Leurs noms, nombre et localisations évoluèrent avec le temps.
    La loi du 30 mars 1902 porta création de cinq compagnies sahariennes[1] respectivement basées à Fort-Polignac (Tassili), Tindouff, El Oued, Adrar et Tamanrasset. Ces compagnies étaient commandées par des officiers des Affaires indigènes et dépendaient de la direction de l'infanterie. Elles étaient autonomes et comptaient environ 68 méharis.
    Des compagnies sahariennes portées furent quant à elles créées à Ouargla, Colomb-Béchar et Ain Sefra, Laghouat et Sebha pour les compagnies sahariennes portées de la Légion étrangère (CSPLE).
    Plus tard, ces compagnies furent fusionnées pour donner naissance à quatre Compagnies Sahariennes Portées de la Légion étrangère (CSPL



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    Les uniformes des Compagnies Sahariennes étaient issus à la fois des traditions de la Légion étrangère et de celles des premières unités méharistes.
    • Képi blanc (noir pour les officiers et sous-officiers)
    • Vareuse de toile blanche
    • Épaulettes de tradition "vert et rouge"
    • Sarouel (pantalon ample) noir ou blanc (selon l'unité)
    • Burnous en drap noir doublé de blanc (selon l'unité)
    • Ceinture bleue (portée sous le ceinturon et le baudrier)
    • Ceinturon et baudrier porte-cartouche formant un V sur la poitrine et dans le dos
    • Nails (sandales)


    Amicalement,
    Alain.
    Alain CHUETTE
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    Compagnies méharistes sahariennes Empty Re: Compagnies méharistes sahariennes

    Message  Alain CHUETTE 19.05.10 9:08

    Bonjour à tous;
    Histoire du Monde -> XXe Siècle -> La Coloniale ->

    Les Méharistes



    Compagnies méharistes sahariennes Engmeh10


    Si l’on excepte le régiment des dromadaires créé lors de la campagne d’Egypte par Bonaparte, le 20 nivôse An VII (9 janvier 1799), la première utilisation de cet animal dans l’Armée française semble due à Faidherbe qui assure par ce moyen ses convois et même le transport de fantassins, mais sans pour autant mettre sur pied une unité spécialisée.

    Il sera imité par les responsables des missions de pénétration dans l’hinterland africain, Monteil (1892), Lamy, Joalland et Meynier (1898¬1899) et par les officiers de l’escadron de spahis soudanais, comme Laperrine (1897), qui éprouveront les limites de l’emploi du cheval dans les zones arides comme animaux de bât et même comme montures.



    Compagnies méharistes sahariennes Mehari10


    Nous pouvons difficilement nous représenter aujourd’hui ce que fût la vie de ces grands anciens dont l’ardeur, l’imagination et la rapidité des réactions n’avaient d’égales qu’une énergie à toute épreuve et une résistance physique peu commune. Comment sans cela auraient-ils pu accomplir leur mission dans un milieu hostile où toute impasse est suicidaire, face à des guerriers rudes et impitoyables, d’une frugalité extrême, connaissant admirablement le désert et dont la seule ressource et la motivation philosophique consistaient à razzier les troupeaux et les biens et à s’emparer des populations pour les réduire à l’esclavage ?


    Une certaine nostalgie teintée d’amertume étreint ceux qui ont vécu cette vie dans les unités nomades lorsqu’ils constatent le triste avenir de ces zones défavorisées : populations déplacées, brimées par une administration hésitante qui voit d’un mauvais oeil ces nomades sembler échapper à son contrôle, troupeaux décimés, retour de l’insécurité, carence des autorités incapables d’aider à mieux exploiter le milieu saharien. Ce qui est plus grave encore, ils déplorent la disparition rapide de la civilisation du désert, conséquence de la transformation des modes de vie et de la perte d’identité des tribus déracinées qui avaient su inspirer de si belles pages à Psichari, Saint-Exupéry, Diégo Brosset, Jean d’Esme, Chapelle..


    Amicalement;
    Alain.

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